Le souffle, il faudra garder le souffle malgré la tempête.
Il faudra garder les mots jetés le temps d’une réconciliation avec sa propre parole en compagnie du silence.
C'est ce qu'elle pensait dans un autre temps.Un temps d'ailleurs, le temps d'une autre pour d'autres liens.
Réveil brutal ces derniers mois.
Pourquoi tant de dureté perçue comme des violences, érigées d'un coup de lignes à la force des mots sur la blogosphère comme partout d’ailleurs, sans la programmation d’un éventuel départ, histoire d’emboîter le pas de quelques livreurs de mots, préférant la solitude aux combats d’anonymes à la langue bifide?
L’innocence dénudée, de la méfiance s’est drapée.
Les traces alambiquées sur une toile improvisée creusent les sillons des exils forcés révélant les défaites orchestrées sur des lignes tendues aux équilibres précaires.