A quoi bon jeter les mots à l’absence comme on lance une pierre plate, dans un geste dérisoire, à la surface de la mare tarie des anonymes ?
A quoi bon attendre les ricochets qui augurent l’instant d’une diversion dans un jeu de mots révélant les impossibles à dire?
A quoi bon fuir le monde que pour mieux lui écrire ?
A quoi bon taire les enthousiasmes accrochés aux plaintes masquées?
A quoi bon ?
Commentaires
rien n'est masqué, on se masque soi-même, quant au monde on a besoin de lui tant pour vivre que pour écrire. Des pensées intéressantes
A quoi bon ?
En pure perte
Le ricochet
Sur l'eau
Renouvelée.