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Silence


 

Le silence

l’épie,

l’envahit

la chavire

il crie famine à la page blanche,

ce blanc laiteux

celui de l’enfance

 

Silence qui s’ancre

dans la ride du temps

au gré de la vague

à l’âme

silence qui se plaint

de ses mains nouées,

épuisées à remplir

à combler le vide,   

à colorer la toile

avec quelques éclats de rire

aux couleurs d’innocence.

 

Ce silence, c’est son désert

aux grains de chagrin

qui se collent à sa peau.

C’est la trace de feu,

gravée aux espoirs emmêlés.

Ce silence c’est l’histoire qui se meurt,

c’est l’histoire qui se tait et qui se partage

pour vaincre l’ennui.

 

Commentaires

  • Tout est beau, mot par mot, image par image...
    Ça doit faire une semaine que cette page est ouverte sur mon ordinateur et que je la relis inlassablement, et je suis toujours aussi fascinée..

  • Merci Pastelle.

  • Votre poème est très beau ! J'aime car on peut imaginer plusieurs significations aux mêmes vers, et ainsi donner un sens complètement différent au poème selon la manière dont on le lit.

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