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les arbres n'ont pas de regret

  • Un air

    Une chanson, un air,  et des souvenirs en pluie fine se fondent aux larmes.

    Elle ne peut oublier ni le jour ni l'heure où tout a basculé 

    La nuit à la fenêtre, le refuge forcé et l'attente vaine des rires remplis d'insouciance 

    Elle ne peut oublier la douleur du jour et l'heure des parfums qui s'évaporent 

    Souvenirs qui se glissent entre ses draps

    Des paroles et des gestes qui font oublier le superflu 

    Plus aucune résistance 

    Des petites pierres amies serrées entre ses doigts 

    Des rêves de chapelle romane abandonnée  depuis longtemps

    Elle ne peut oublier l'instant présent oú tout s'est envolé 

    Elle n'oubliera jamais.

    Et elle pleure 

     

  • Partage...

    "Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
    La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
    Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
    Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse ?
    Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse ?

    Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine,
    Les poings crispés dans l'ombre et les larmes de fiel,
    Quand la Vengeance bat son infernal rappel,
    Et de nos facultés se fait le capitaine ?
    Ange plein de bonté, connaissez-vous la haine ?

    Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres,
    Qui, le long des grands murs de l'hospice blafard,
    Comme des exilés, s'en vont d'un pied traînard,
    Cherchant le soleil rare et remuant les lèvres ?
    Ange plein de santé, connaissez-vous les Fièvres ?

    Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides,
    Et la peur de vieillir, et ce hideux tourment
    De lire la secrète horreur du dévouement
    Dans des yeux où longtemps burent nos yeux avides ?
    Ange plein de beauté, connaissez-vous les rides ?

    Ange plein de bonheur, de joie et de lumières,
    David mourant aurait demandé la santé
    Aux émanations de ton corps enchanté ;
    Mais de toi je n'implore, ange, que tes prières,
    Ange plein de bonheur, de joie et de lumières !"


    Baudelaire

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  • Le vent la soulèvera

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    Elle ne sait jamais vraiment si ça va revenir.

    Si elle peut encore tenter le monde

    Si elle peut attendre la vie

    Réinventer le rêve

    Si ça va revenir si ça peut rester.

    Si c’est encore loin.



     

    Elle ne sait jamais bien

    si ça va revenir.

    Ou si ça va finir.

    L’inespéré,

    une seconde,

    quelques lunes 

    l’éphémère, l’absolu

    toute une vie ? 

    Elle scrute , elle cherche à la lumière

    Le jour,

    Quelques perles d’écume

    Il y a bien des  souvenirs.

    Il y a bien des oublis

    Il y a aussi des semblants

    Mais elle ne sait pas si c’est ça

    Un sourire ?

    Des yeux ?

    Des riens qui cloisonnent le temps

    Enfin elle ne sait pas ou ne sait plus.

    Peut être qu’il y en a qui savent

    qui naviguent dans le courant et même  à contre courant.

    qui savent juste au gré des flots au gré des mots

    qui s’accrochent au rivage

    qui se blottissent dans les branches de la vie

    qui se soulèvent par le vent sous les semelles

    Elle, ne sait pas

    peut-être qu’elle n’a jamais su

    Ou a oublié

  • Silence


     

    Le silence

    l’épie,

    l’envahit

    la chavire

    il crie famine à la page blanche,

    ce blanc laiteux

    celui de l’enfance

     

    Silence qui s’ancre

    dans la ride du temps

    au gré de la vague

    à l’âme

    silence qui se plaint

    de ses mains nouées,

    épuisées à remplir

    à combler le vide,   

    à colorer la toile

    avec quelques éclats de rire

    aux couleurs d’innocence.

     

    Ce silence, c’est son désert

    aux grains de chagrin

    qui se collent à sa peau.

    C’est la trace de feu,

    gravée aux espoirs emmêlés.

    Ce silence c’est l’histoire qui se meurt,

    c’est l’histoire qui se tait et qui se partage

    pour vaincre l’ennui.

     

  • Belles expositions

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    Au petit Palais

  • Une année de plus...

    Il ne faut pas chercher à rajouter des années à sa vie mais plutôt essayer de rajouter de la vie à ses années

    J.F Kennedy

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  • Joyeux Noël

  • Hommage à un ami: Le dernier tango

  • Fin d'une saison

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    Elle s’enfuit et pourtant

    elle demeure accrochée à l’horloge du temps,

    un temps sans aiguille

    un temps sans cadran.

     

    Cauchemar

    Comme elle a dû se sentir écartelée

    par les minutes suspendues au vide.

    par les promesses de folie

    Elle s’enfuit

    idées noires

     

    Elle s’enfuit

    Comme elle a dû s’enivrer des désespérances,

    des instants perdus et déshydratés.

     

    Elle s’enfuit

    mais les voix flottent au-dessus de ses naufrages qui sont autant de sacrifices sur des radeaux de fortune.

     

    Elle s’enfuit

    la main toute engourdie

    mais prête à marquer les points de suspension, les lettres raturées, les bribes d’une histoire défaite.

     

    Elle s’enfuit

    L’ennui se griffonne quand les silences s’éveillent aux mauvais rêves.

     

    Fuir et emporter les mots qui capitulent qui se résignent et s’éloignent.

     

    C’est le vide qui se dresse c’est la vie qui recule.

    Les mots s’effondrent et ne se relèveront pas avant la fin de l’hiver.

     

  • Les chuchoteuses

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    Mais que se disent-elles ?

    Se retrouvent-elles après un long voyage, comme seuls bagages, des chimères à se chuchoter ?

    Des histoires à se raconter dans des échanges intemporels ?

     

  • Nouvelle année

  • Joyeux Noël

    ...pour les petits et ceux devenus grands.

  • Automne...

     

     

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  • bel été

  • sans commentaire...