Les mots se figent, contrariés par une vie conjuguée au passé.
Ils s’accrochent à l’automne maussade et la main engourdie peine à retrouver le chemin d’un présent fracassé.
Le temps se joue d’elle-même, à l’envers, de préférence.
La main se fait gauchère.
La poitrine se soulève de tant de battements de cœur qui révèlent qu’elle est encore en vie.
Demain sera jour nouveau pour du griffonnage à ponctuer des silences, à réécrire l’histoire
qui se vit,
qui s’invente
qui s’effondre sur les pages déchirées.