Comme on oublie le vent
Qui souffle les jours d’attente
A balayer le temps
Pour endormir l’absence.
A l'aube des regrets.
L’attente a ses bienfaits
Que le silence nourrit
Des anonymes en prose
Dénudant les jours
Pour conjurer le mot
Pour susciter la danse.
La vague parée de frénésies
Dans l'ombre des couchants détours
Epelle son existence
Du velours des miels contours
Elle a suspendu son vol
Pour une prose anonyme
Et retrouvé le point
A la page des ardeurs
Sur le papier jauni
Où l’abîme s’efface
Pour cette caresse d’antan
Qu’il lui faut figer encore.
Dans l’appel chorégraphique du dire
Où ses yeux en mouvement
Où la trace du temps
Drapée comme un pèlerin du verbe
Frappe à la porte de son silence
Qui n'est autre que lui-même.
...
Illusion peut-être
...
Elle retrouvera pourtant
Les raisons de sa quête
A chercher le chemin
dans le sillon des lignes
Du même tendre sentiment
Qui lui fut offert
Et qui mieux qu’un baiser
A versé sa morphine
Dans les plis du temps
Où s’éternise un vers
Commentaires
...L'irrenonçable caresse à l'aube des regrets elle l'a soustraite aux jeux du temps, la transhumant comme vers son pâturage sur des crêtes désolées et sans consolations...
...Elle a claqué la porte...Hue Destinale!...
...Jusqu'aux confins du regret là où le temps outragé se retourne là où l'éclaircissant éclair de son retour bénit les amantes...
aux confins des inspirations...Simone...
Bien à vous
Je vous renvoie le compliment...Inconnue!...
Inconnue pas tant que cela... pour inspirer les lignes aux confins d'un réel partage des mots, ancrés dans les sillons du temps au rythme des consolations masquées sur la toile "virtuelle".
A vous
...Une inconnue...que vous le soyez ou pas dans le monde...
Indécente est la lumière Ombrageuse l'ombre bruissante
Tout à fait...
Aux confins de l'inspiration
La respiration...Sourire.