Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

les arbres n'ont pas de regret - Page 9

  • La casuistique amoureuse

    DSC_0044.JPGCroire plutôt que dire.

    Croire aux mains qui se frôlent,

    Aux  regards qui s’évitent,

    Croire en l’amour lâche

    En l’amour fou

    Qu’on épouse sans mesure

    Blessure au cœur d’un passé qui ne meurt

    Et qui surgit par sursauts

    Par saccades

    Non pas, vers la mort

    Mais la survie loin de l’autre.

    Croire que sous les paupières

    Peut s’éteindre la blessure

    Que la lumière repousse

    Le temps d’un soupir

    Le temps d’un visage sculpté

    Dans la chair rayonnante.

  • Faudrait-il avoir à lui dire...

    faire le mot.jpgFaudrait-il avoir à lui dire 

    Ce qui se froisse et se déchire au fil des heures blessées

    Ce qui s’éclabousse de tant d’impostures et d’illusions broyées

    Ce qui s’engorge d’amertumes plus résistantes que la douleur

    Ce qui se hurle de l’absence dans le silence tapageur

    Faudrait-il avoir à lui dire

    Ce qui subsiste des émotions

    Affalées sur le papier

    Ce qui s’écrit sans démesure

    Ce qui résiste aux désinvoltures

    Impudiques et vieillies

    Ce qui se ronge au temps meurtri

    Faudrait-il avoir à lui dire

    Ce qui se rythme

    Ce qui se tait

    Et déposé ici

     

  • Quand la musique....

    musique décomposée.jpg                                                                                                                                                                         anesthésie la douleur que pour mieux la supporter jusqu'à l"asservissement à ce qui l'a provoquée?

  • Quand la musqiue...

    partition.jpgElle s’enroule de musique quand les mots chavirent dans les turbulences qui dispersent les quelques éclats de lumière, suspendus à la plume séchée des plaintes crues.

    Quand la main se crispe à brandir l’étendard des lucidités, c’est l’oreille qui se laisse séduire dans un rythme hypnotique à la cadence des ivresses trompeuses.

     Aux charmes des mélodies le corps se joue aux servilités des harmonies,  privant l’esprit en doute à se tenir éveillé dans un face à face au cynisme sublimé, désarmant le silence des solitudes criantes.

  • Dire pour quelques galets...

    DSC01586.JPG…de dire le silence contrarié, les audaces collées à la peau,  grains de sable , graines de lettres  semées par des naufragés de passage qui s’accrochent aux lignes comme ultime absolu aux souffles de vie dans un jeu de lettres à décacheter.

    C’est un arrêt provisoire aux  envols interrompus de cet albatros sorti du désespoir d’un poète

     Le mot étouffé par cet amoncellement des batailles, des combats d’amazones vaincues

    L’interrogation qui se dessine sur tes lèvres durcies.

    Le vide d’une inspiration morbide aux ultimes gravés.

    La raideur des certitudes, la course aveugle pour se trouver du talent.

    Quatre lettres que la main dispose pour un éphémère au gré des énigmes.

    Elle repartira le sourire au coeur.

  • ...pour quelques galets

    DSC01613.JPGR se tient debout, raide de certitudes pour avancer sans se retourner.

    S signe dans le silence au souffle des solitudes, ses sollicitudes bifides.

    T suspend la voile d’un bateau en dérive.

    U c’est comme le vide.

    V W s’envolent au gré du vent, au gré du temps vers des ports incertains.

    X une croix pour se souvenir des inachevés et apprivoiser le chemin des audaces.

    Y c’est une main tendue ou peut-être quelqu’un qui crie au secours dans un monde qui se déshumanise.

    Z les éclairs qui foudroient à la lueur des émotions poignardées.

    Elle s’est interrompue et dans un geste désordonné, elle en choisit quelques uns pour le plaisir des lettres, pour le plaisir de dire avec quelques galets …

  • Pour quelques galets...

    plage.jpgElle  ramasse quelques cailloux sur la plage.Autant de vestiges transportés par la vague déferlante sous les pas d’anonymes en errance.

    Sur chacun, de ces petits galets une lettre gravée l'interpelle.

    A comme arrêt sur image. C’est l’albatros privé de ses ailes qui attend un ultime et illusoire envol  pour des inachevés convoqués.

    B le gardien solitaire d’un phare abandonné  veille sur les mémoires pesantes où les étoiles se sont écrasées dans un ciel devenu trop sombre.

    C se dresse avec indécence sur les malentendus, prêt à se refermer sur des savoirs illusoires.

    D s’arque boute à la retenue des devenirs.

    E ratisse les chemins de traverse en sillons d’éphémères.

    F c’est le drapeau effiloché de tes chagrins exposés.

    G et H l’échelle  pour des ascensions probables, posée  contre l’arbre aux cicatrices gravées par des cœurs accrochés aux souvenirs.

    I tes petits bonds d’insouciance qui décrochent tes sourires.

    J le temps qui se dérobe aux émotions restées intactes.

    K la folie qui se déploie à grandes enjambées.

    L se masque entre les lignes et se farde devant un miroir sans tain

    M la lettre écrite qui s’étouffe aussitôt dans le mouchoir des batailles amoncelées.

    N un nom virtuel pour dire non aux soupirs piégés.

    O l’interrogation qui se lisait sur ton visage d'autrefois.

    P c’est l’étendard qui flotte sur des ruines en signe de paix.

    Q la question sans réponse

    à suivre

  • Le doute n'a pas figé la danse...

    halprin-320x212.jpgLongtemps  elle a été la collectionneuse d’un temps sans  aiguille ni cadran, foulant les chemins ombrageux aux fêlures des émotions, gravées sur des peaux aux apparences trompeuses.

    Peaux marquées des outrages refoulés qu’elle a cherché à revêtir de mille étoiles pour illuminer des cieux sans horizon.

    Elle a préféré le beau à l’utile, l’élégance, même décadente, des  murmures susurrés, aux extravagances criées en toute indécence dans les arènes des réels épinglés.

     Elle a déserté les sentiers ouatés aux pas sans écho à ses démesures fertiles, pour ceux aux audaces quadruplées mais qui l’ont fait trébucher.

    Elle a percé les ombres des souffles étranglés et effacé l’image trouble d’un miroir ciselé aux intrigues des espérances ,sans satisfaire les inaccomplis, sans emprise sur les devenirs.

    Le doute n’a pas figé la danse bien au contraire. Il a rythmé son corps pour des envols improvisés aux ailes tendues à la déraison, au gré des parfums de la dérision.

    Elle ne regrette rien. Elle a jeté ses défaites aux braises des souvenirs.

  • Je, tue, elle...nous ...

    1750887605.jpg

    Quand le tendre souvenir s’effacera dans la lourdeur du sommeil

    sur le cadran chancelant des heures  consumées...

    Quand les mots se dissiperont dans le brouillard des tentatives à vaincre les amnésies aux relans des promesses décalées...

    L’heure sonnera la fin des respirations de survie  à te faire exister

    et le cœur alourdi cessera de battre les instants d'une présence calcinée.

    C'est en toute lucidité et sans regret que nos regards croisés effleureront le voile des silences révélant les mots de Lacan :

    « Aimer c’est donner ce que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas….. »

  • A comme alphabet...

    imagesCAMCVC2X.jpg« Aimer c’est donner ce que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas….. » 

    Jacques Lacan

  • .../...

    Golf Marne la Vallée 143.jpg

    La vie est-elle une plainte vivante, une tragédie que l’écriture couvre de spiritualité et de beauté pour enfanter en lumière, nos horreurs, nos grandeurs comme nos chutes ?

     

    Les mots, arme pacifique dans un face à face avec l’amour dépouillé transcenderaient-ils le combat de nos ressentiments,  de nos haines  sédentarisées dans les replis de nos histoires cousues de fils tendus aux malentendus où la vengeance de vivre n’est qu’un prétexte à masquer les imperfections d’une œuvre à jamais inachevée ?

  • L'évidence se meurt

    silent10.jpg

    Peut-on inventer la vie comme on invente le temps au seuil des enthousiasmes à vivre dans un jeu de hasard où les mots se jettent à la face des espérances ?

     

    Elle a vécu à un rythme où les secondes s’éternisaient sur son cadran virtuel, où la rencontre se ponctuait de frissons et d’effrois dans la lumière évanescente de ses combats jusqu’à se perdre pour mourir un peu.

    Seuls ses mots ont frappé à la porte du réel au seuil de la raison abîmée pour réinventer des histoires sans paroles qui résonnent dans les grincements de l’illusion.

    Le temps s’est impatienté de malentendus qui se sont déposés en coulées boueuses,  sur sa peau  durcie des souvenirs en ruine.

    L’évidence se meurt et l’esprit s’abandonne à la lumière du vide au flanc de ses heures tues.

  • Les mots... parole de désirs?

    1750887605.jpg

    « La parole ne représente parfois qu’une manière, plus adroite que le silence, de se taire »

    Simone de Beauvoir

    « Pour l’écrivain, la littérature est cette parole qui dit jusqu’à la mort : je ne commencerai pas à vivre avant de savoir quel est le sens de la vie »

    Roland Barthes

  • .../...

     

    Les mots ont-ils un pouvoir?

    lempicka.jpg

  • .../...

     

    Les mots sont-ils objet d'un manque?imagesCAK2LTU8.jpg