Croire plutôt que dire.
Croire aux mains qui se frôlent,
Aux regards qui s’évitent,
Croire en l’amour lâche
En l’amour fou
Qu’on épouse sans mesure
Blessure au cœur d’un passé qui ne meurt
Et qui surgit par sursauts
Par saccades
Non pas, vers la mort
Mais la survie loin de l’autre.
Croire que sous les paupières
Peut s’éteindre la blessure
Que la lumière repousse
Le temps d’un soupir
Le temps d’un visage sculpté
Dans la chair rayonnante.
Commentaires
c'est trés beau
merci de votre appréciation. Bien à vous
Croire c'est déjà être.
La sur-vie est un labyrinthe où le passé crédite le présent et où le rêve se termine lorsque la réalité proteste.
Seul, nous sommes toujours seul enfermés dans le cœur de notre désespérance. Et puis n'est-ce pas qu'en soi-même qu'il nous est peut être possible de faire disparaître l'absence ?
Croire c’est déjà ne plus être.
Vous suis-je à ne plus être? sourire
Bien à vous B
Croire dans l'incroyable advenant. Y Croire en sacre l'évidence.
Joli et déposé comme une évidence corrompue par le sacre des démesures passées.
Merci et bien à vous à l'aube d'une nouvelle année que je vous souhaite ancrée dans les lignes inspirées.