Tu as beau l’écrire dans une histoire rêvée, la déposer sur un tapis moelleux flottant à l’horizon du temps.
Tu as beau l’encrer, maquillage dérisoire sur ses lèvres figées.
Tu as beau rêver pour la faire exister en déclinant les verbes aux temps du passé sur une feuille d’écolier
C’est la réalité qui s’oppose et se confronte aux pages résignées
C’est un grondement sonore entravant le silence hué qui résonne en écho confondu
C’est l’insuffisance qui s’épanche de la plume qui trace les lignes des espoirs brisés.
C’est l’absence apprivoisée qui se clame en malentendus.
Commentaires
ou pourquoi ne pas écrire...Sourire.
L’écriture est peut-être aussi un cinquième membre, un septième sens. Elle navigue ici entre rêve et réalité, entre mirage et foudre. Mais l’absence peut-elle être apprivoisée par cet alphabet ?
La nature a horreur du vide, la plume inspirée s'épanche maladroitement sur l'absence et son acolyte le doute qui se brode sur une toile effilochée.
Bien à vous B qui terminez votre abécedaire...
l'absence apprivoisée impose des contorsions de l'âme avant que d'être maitrisée.
on enlace du vide, on tresse des mots pour les faire témoins d'un mariage fait de possibles et d'impossibles...
Merci .
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