C'est dans la démesure qu'elle a perdu les limites des paradoxes.
C'est dans la démesure qu'elle a franchi pas à pas les chemins de ses débordements.
C'est dans la démesure qu'elle a cru aux apaisements dans le partage des sincérités.
C'est dans la démesure qu'elle a accepté les impossibles à vivre.
C'est dans la démesure qu'elle a accepté les devenirs dans les renoncements.
C'est dans la démesure qu'elle a recousu les effilochements d'une toile inventée à découdre et recoudre pour des points de suture sur un tissu dont elle se drapait pour ne pas avoir froid.
C'est dans la démesure qu'elle a jeté les mots sans fausse note pour des échos étouffés.
C'est dans la démesure qu'elle a construit ses silences comme des attentes aux promesses d'apaisements que les mots convoquaient à la barre des possibles.
C'est dans la démesure qu'elle a consulté les fausses notes des partitions de hasard pour y trouver une harmonie dérisoire.
C'est dans la démesure qu'elle a oublié le temps qui se défaisait de ses jours dans un compte à rebours sur un cadran vide.
De cette démesure elle mesure l'ampleur de ses traces sur le corps meurtri où le verbe s'est substitué au geste empreint de douceur dans les replis d'une page froissée ponctuée d'un point virgule aux malentendus