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Il faut que la patience demeure

izis.jpgAimer c’est partager les douleurs et les apaisements ?

L’immédiat est farouche, le présent encombré des chagrins inscrits insidieusement dans les replis de la mémoire.

L’absence se revêt du silence des malentendus qui crispe la main à ne pouvoir se subsister au verbe.

La peine se dilue sur les traces du passé dans les éclats des non-dits, des impurs masqués à la  lumière des supercheries.

La mémoire défaillante couvre d’un tissu soyeux les parfums des je t’aime à l’abri des esprits qui les ont diffusés.

Il faut que la patience demeure au cœur pour continuer à battre l’innocence au rythme des incertitudes infligées.

Il faut que la patience demeure pour disperser les nuages d’un ciel déchiré.

Commentaires

  • Aimer c’est entrer dans le dilemme de l’autre comme l’on pénètre la nuit confuse de jouissance. Désaimer c’est conserver la défaillance comme une perle brûlante parmi les étoiles.

  • B. Vos mots sont de petits éclairs sur les défaillances, petites lumières aux démons des ombres pénétrées.
    Merci

  • Aimer, c’est pénétrer la nuit confuse de jouissance… Aimer, c’est se défaire de sa solitude pour plonger dans celle de l’autre. Aimer, c’est déjà un peu mourir dans le ravissement des ombres pour y déloger la lumière tue.

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