Aimer ?
Y-a-t-il un premier amour, et un ultime ?
La première mauvaise rencontre n'est-elle pas celle avec soi-même ?
Eprouver est-ce "se démarcher" sur des chemins connus et reconnus dont on connaît pourtant l'issue mais qu'une forme d'amnésie hors du temps permet l'illusoire découverte originelle ressentie?
Commentaires
"Que sais-tu du malheur d'aimer
Que je m'oublie et je demeure
...
Sais-tu ce qu'il est long qu'on meure
A s'écouter se consumer
Connais-tu le malheur d'aimer"
L. Aragon
je sais juste que les mots se jettent comme autant de doutes et d'interrogations... sur l'abécédaire anonyme (abcd)
Je pense qu'il n'y a ni premier ni ultime amour... mais qu'il y a des Amours... avec leur désamour qui perce le coeur... et leur petite perle de bonheur propre à chacun et qui reste incrustée dans le coeur...
en amour, je suis comme vos arbres : je n'ai point de regret...
Belle nuit, belle semaine
"La première mauvaise rencontre... " s'apprivoiser soi, s'aimer, parcours difficile certainement... quant à l'ultime, non à mon sens, il n'en est pas d'ultime
N’est-il point dans « ultime » comme dans « premier », la puissance d’un élan irascible et irréductible ?
L’amour a de multiples variantes, il n’en demeure pas moins un désastre indispensable.
Ne se peut-il la mansuétude du discursif ? D’un baiser à un autre baiser, n’est-ce pas la reconnaissance d’un seul et même frisson ? D’un seul accablement ?
Merci B. Maria Frederique pour vos petites pierres déposées.
Simone, j'apprécie vos certitudes ponctuées par des interrogations formelles et ô combien garantes des lignes partagées.