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les arbres n'ont pas de regret - Page 12

  • Tel est pris celui qui croyait prendre

    partition2.jpgTes mots cristallisent ses nébuleuses sous la plume de tes inspirations, preuve qu'ils ne cachent rien   et qu'ils s'exposent aux  voleurs de nostalgie, aux pilleurs d'épaves, dans un jeu de  vérité ou du mensonge, dans un  jeu de l'amour ou du hasard.

    Le chemin pris ne se rebrousse guère, ta voix se ponctue aux intuitions des pas sur la ligne de ta reconnaissance, dans les échos singuliers des émotions diffuses.

    C'est parce qu'ils ne cachent rien que tes épanchements s'accrochent à ses notes sur des partitions raturées  de tous malentendus à la dépendance.

  • Ses mots ne cachent rien

    les mots.jpgSes mots ne cachent rien

    Ils habillent, seulement, d'apparats de fêtes, les guenilles de ses déchirements qui flottent comme des cotillons sur les pistes de danse désertées

    Ses mots ne cachent rien, ils dévoilent seulement,  les prémices d'un sourire esquissé sur les grimaces tatouées

    Ses mots ne cachent rien, ils s'abreuvent seulement, d'un monde que le regard repu rature sur ses lignes de vie

    Ses mots ne cachent rien, ils se cousent seulement,  sur des oripeaux de misère dans l'illusion d'une  élégance revêtue

    Ses mots ne cachent rien, ils se révèlent seulement  dans l'obscurité des vérités confondues, pour des murmures entendus.

    Ses mots  ne cachent rien, ils protègent  seulement sa peau des verbes conjugués au passé.

     

     

     

     

  • Au gré du blog...

    DSC01634.JPGQuand son esprit se raisonnent les mots en écho se bouleversent aux tempes des incertitudes dans le miroir aux reflets de ses doutes que des regards fantômes scrutent jusqu'à la moindre lettre de ses défaillances, jusqu'au moindre accent ponctuant ses déchirures.

    Chacun, chacune aligne l'absence en de minuscules gouttes d'encre qui gonflent les rivières des désespérances à la face des anonymes de passage.

    Chacun, chacune  témoigne du poids de ses paniers d'existence dans les exils forcés où le verbe conjugue les cris de révolte, les  larmes de regret, les lignes des espérances.

    Quand l'esprit est en pause, les mots se regardent du coin de l'œil dans un défi aux impossibles à dire.

    Ils se jettent  comme on se jette à l'eau au risque d'un coup de vent qui les emportera, d'un coup de gomme qui les effacera, d'un coup de gueule qui les ironisera.

    Bloguons au gré du vent....

     

  • Ironie du sort

    dos à dos.jpgQuand tes mots s'impatientaient,  c'est sa main complice qui  se tendait aux silences pour caresser l'immédiat.

     Quand tes mots s'épuisaient,  c'est sa musique qui courtisait les tempos orchestrés

    Quand tes mots se révoltaient  c'est  sa ligne d'horizon qui se fendait  aux éveils dénudés.

    Quand tes mots s'agonisaient ce sont ses immédiats qui se moquaient de l'absence ponctuée.

    Elle  dévorait  le temps en toute insouciance, tu lui  murmurais l'instant de tes lucidités

    Tu creusais les béances de ses intimités, elle combattait les failles de tes insuffisances

    Quand ses mots se jouaient des aiguilles en fuite sur l'écran de ses clandestinités, ton verbe se bouleversait de ses impostures.

    Incident qui s'ironise  dans le « je te suis, tu me fuis  tu me suis, je te fuis »

  • .../...

    « Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots » Jean Jaurès

    Les mots se citent

    Les mots s'inspirent ou s'analysent

    Les mots se racontent

    Se condamnent ou se couronnent

    Se sourient comme se grimacent

    Les mots s'unissent comme se rejettent

    Se gravent et se déchirent

    S'argumentent comme se libèrent

    Se frissonnent comme se combattent

    Les mots s'inventent ou se construisent

    Se donnent et se reprennent

    Les mots  se jouent ou se bouleversent

    Se naviguent ou se naufragent

     Ils s'attendent ou ils se fuient

    Les mots se noircissent ou s'illuminent

    Se révoltent ou se flagellent

    S'impatientent ou se dévoilent

    Se brûlent ou bien s'éteignent

    Les mots s'expriment

    Se convoquent comme ils s'abjurent

    Les mots sont des alliances comme des fils barbelés

    Amis ou ennemis, immédiats ou infinis

    Complices et séducteurs

     Pour des lumineux ou des obscurs

    Pour quelques éclats de vie

    Pour quelques pierres de rien

  • Un souffle retenu...

    VAGUE_~1.JPG

    Tes silences sont illusoires.

    Juste un souffle retenu.

    Juste la clef égarée d’une cellule aux exils forcés.

    Juste un quai déserté, une salle des souvenirs perdus dans une gare des espérances en sommeil.

    Tes mots ne se convoquent plus à la barre de  l’immédiateté des inspirations pour des jeux dérisoires.

    Tes mots ont quitté le radeau  pour  une plage vierge à l’encre des naufrages.

    Mais tes silences sont trompeurs.

    Juste des murmures de ton esprit qui oscille entre amnésie sur le cadran du temps et rencontre dans des retrouvailles aux souvenirs  des autrefois qui ont fait pâlir les étoiles.

  • Dame de pique, dame de coeur...

    Jeu de cartes, jeux d'échecs...

    dame de pique.jpgdame de coeur.jpgElle a joué sa dernière carte au cours d'une partie où le silence révélait des stratégies trompeuses.

    Elle a misé  une partie de sa  vie aux règles des survivances  sans tricherie  sur le tapis des impostures.

    La partie s'avérait longue, sans gagnant ni perdant mais les cartes, face cachée, épuisées allaient marquer la donne impossible aux plis des promesses et des prolongations malgré le bouffon  blagueur travesti en dame de pique.

  • Le mot te portera...

    DSC01588.JPGSe laisser aller portée par les mots...misstic.jpg

     Les étendre sur le fil des malentendus à la lumière du jour, à l'air du temps pour sécher les empreintes  des blessures dans les plis de la mémoire.

    Les libérer ou les retenir dans les parenthèses des sous-entendus à la corde des étouffements des plaintes vives.  

    Les enfanter ou les raturer de la main crispée à traduire, sur des pages vierges, les spontanés avortés qui se meurent au fond des voies sans issue, aux failles de l'aphonie des solitudes caressées, couronnant le silence courtisé par le néant.

    Les susciter aux bancs des espoirs, à vaincre un péril imaginé pour trouver l'équilibre au bord du précipice et les balayer  d'un coup de rafale pour se soustraire aux prévisions d'une tempête  dévastatrice.

    Les  jeter sur des espaces anonymes dans des étreintes sublimées  et les souffler  pour ne pas jouer  à se laisser porter par la vague, ailes déployées.

    Les draper des émotions sur les grains de papier, sur les grains de peau meurtrie pour renoncer à ceux convoqués à la barre des ressentis jugés tantôt diffamatoires, tantôt démesurés.

    Pour des apaisements , sérénité , paupières mi -closes,  pupille en éveil  sur des lignes à retendre le  mot, à dresser les étendards aux couleurs des révoltes tues,  au  gré du vent, au gré du temps de l'ardeur détrônée.

  • Un jour s'écrira le silence...

    imagesCAO2ZB3M.jpgQuand elle convoque les mots c'est à la barre des spontanés en toute liberté pour des « je » de séduction à la cour des droits où l'innocence défend la force des oublis et des renoncements.

    Sa seule défense, les mots blessés dans une gorge froissée  qui ont tapissé  les fonds  de l'esprit aux prises des regrets , sur les amas d'amertume sans témoin.

    Les mots légitimant son existence au tribunal  des réels en fuite comme autant de circonstances atténuantes aux blessures infligées.

    Elle se surprend à mendier les mots à la raison dans l'illusion d'une aumône jetée à l'esprit comme un piège aux émotions emprisonnées.

    Attendre les mots qui viennent  comme on attend d'une première rencontre, la fin d'un péril inventé.

    Attendre les mots couchés sur des grains de papier comme des grains de peau offerts en guise de victoire aux blessures pansées.

    Attendre pour une rencontre dans un premier rendez-vous rythmé  au pas de l'innocence défiant les fuites à grandes enjambées qui ont ponctué autrefois les déchirures accomplies.

    Sa seule défense.

    Les mots qui ont ridé sa  peau meurtrie au fil du temps dans l'indifférence « des hier et des maintenant. »

    Les mots courtisant la blessure et  la sublimant sur des lignes de fortune dans un face à face avec l'absence et la présence qui  se  dispensent des devoirs ,sur les ruines de constructions à venir.

    De ceux tantôt  provocateurs d'un réel construit dans la toute puissance de la plume dressée à conquérir les possibles hors du temps, ou de ceux  dociles à se déployer dans la sublimation des éveils qui se jettent à l'encre des espoirs.

    Les mots de ceux qui font tomber de l'intérieur, qui se bousculent dans les trébuchements des incertitudes  pour se sentir en vie.

    De  ceux qui se  permettent des envols dans les vertiges de l'apesanteur  en toute liberté.

    De ceux encore qui ont du talent et  qui révèleront que la mort en a tout autant sur les lignes posthumes tracées comme d'ultimes détours au silence provoqué.

    Un jour s'écrira le silence sous les paupières gonflées de l'encre des maux tus.

  • la dame et le fou...

    imagesCAHNT6Y0.jpg

    Les cicatrices des intuitions trompeuses se gravent comme  autant de marques des blessures que la raison « panse »  pour des  sublimations créatrices.  

    Les mots jetés comme des sels bienfaiteurs  tantôt avec arrogance, tantôt avec détachement se ponctuent pour que le verbe ne se conjugue plus aux temps des défaites  passées.

    Quand les mots manquent au rendez-vous c'est le silence qui crie victoire sur les déchirures  dans un jeu de parole contre parole en toute décence sur la corde tendue des signes étouffés.

    Défaite des  mots sans écho sur un réel en rupture dressant les murs des séparations sans voie.

    Les émotions s'accumulent et se momifient dans les replis d'une raison qui tourne à l'envers du cadran du temps sur la scène du monde où seules les interprétations permettent de continuer à entrevoir la lumière des voyages entre les lignes de vie, lignes de mots.

    Jouer avec les mots comme on joue de son existence dans des « jeux d'égo » sans gagnant ni perdant sur un échiquier imaginaire des « je » qui se jouent entre le fou observateur et la dame masquée.

  • "je" un point de vide

    imagesCAJJQSUS.jpg

    L'absurde vaincu provisoirement par les mots jetés qui opèrent sur un passé momifié, un à venir incertain et un présent des impossibles à combler dans l'immédiateté des constructions en ruines.

    La révolte comme autant de « je » masqués dans des « je » de mots sur des espaces, des points de vide auxquels les circonstances donnent consistance.

    Réconciliation des « je » à la barre des inconsistances et de leurs acolytes les incertitudes ?

    Le « je » une somme de nos identifications successives et contradictoires qui se cristallisent de manière provisoire ?

    Une multitude de « je » en  mouvement perpétuel dans les représentations des impossibles d'un réel inexistant que les mots activent dans des créations incertaines?

    Un "je" instable et obscure qui se vaut d'être vécu qu'en y injectant nos incertitudes et nos multiplicités contradictoires pour rester en éveil le regard tourné vers l'autre "je" inachevé et tétu à se dire "être".

  • .../...

    DSC01590.JPGLa littérature nous aide-t-elle à en savoir davantage sur le monde, sur nous-mêmes, sur la condition humaine ?

    Ecrire est-ce, être juge de ce que l'on est ?

  • Sur la scène...

    le chiffre 3.jpgSur la scène, il y a un monde en représentation qu'elle a tant scruté du bout de la lorgnette qu'aucune réplique n'a d'écho sur le fil tendu des incertitudes pour des monologues dans la dérision.

    C'était avant, c'était hier.

    Un jour sera mais quel en sera-t-il ?

    Les dés sont lancés comme autant de mots outils incertains aux dépourvus, dénuements, démesures, désamours, désunions, détachements à déchiffrer les désillusions sur les faces des interprétations.

    L'éveil dénuderait-il pour revêtir la volonté de Vérité ?

  • Et j'ai crié le point virgule ...

    la fuite.jpgJ'ai toujours préféré le point virgule au point final qui ponctue le verbe conjugué, hors des limites construites par le temps de mes défaites.

    Le point virgule déclare sa relation avec pudeur et élégance comme le feu sa flamme, aux bois séchés.

    Déclaration de cause à effet entre des propositions qui s'articulent sur la corde tendue des lignes déposées.

    Puisqu'il s'agit d'aimer pensa-t-il ; il se mit à compter à l'envers...

    J'ai toujours préféré les points de suspensions aux autres signes qui se ponctuent dans l'obscure comme des poignées de mots - poignées de mains aux fantômes ignorés.

    Points de suspensions se dressant comme des armes de papier à l'inachèvement ou aux hésitations à se perdre dans l'amplitude des promesses.

    « Il marcha sur la tête...l'envie dans le désordre, le désir sur la corde... »

    Telle une pointilliste la virgule aux mains,  elle fera le point de sa vie,  jusqu'au point mort de ses trébuchements, à scruter le trop pointilleux de ses points de départ, confrontée aux nombreux points de vue, dressés comme des barricades, à ses points de détails, jetés à la face du monde, les poings rentrés la virgule pointée...

     

  • ../..

    juste.jpgIl n'y a jamais un mot de trop dans la démesure juste des fausses notes au rythme de l'ignorance ?