Sur la scène, il y a un monde en représentation qu'elle a tant scruté du bout de la lorgnette qu'aucune réplique n'a d'écho sur le fil tendu des incertitudes pour des monologues dans la dérision.
C'était avant, c'était hier.
Un jour sera mais quel en sera-t-il ?
Les dés sont lancés comme autant de mots outils incertains aux dépourvus, dénuements, démesures, désamours, désunions, détachements à déchiffrer les désillusions sur les faces des interprétations.
L'éveil dénuderait-il pour revêtir la volonté de Vérité ?
Commentaires
Les fossiles joués ne redonneront pas la vie dénudante à la volonté de vérité...
Simone, si vous le dîtes ce doit être votre vérité aboutie...
Notre planète est une scène suspendue, la nuit des temps nous regarde. Lorsque l'on lance les dés, il n'y a que silence.
Lutin.Silence des équilibristes dans des face à face virtuels sur le fil de nos lucidités créatrices.
Bien à vous.
Si vous dites vrai, quelque soit ma vérité aboutie, je peux bien mourir.
Non Non!! continuez à veiller...(sourire)avec vos certitudes affichées comme avec celles masquées.
Pétulance. Le vide s’enfonce comme un couteau. L’éternité de l’instant est cette inaction insoutenable, cette excavation provocatrice, ce trou affamé. L’existence n’achève pas de se défaire… et la volonté et le débraillé de la passion sont dans nos demeures des ciels semés d’un mésusage que l’homme confère au pouvoir qu’il croit posseder. La vérité en son juste pesant cherche l’or qui nait dans la bruyère et meurt dans nos étoiles.
Pétulance et lucidité dans le faire et le défaire,chercheuse d'ores et de déjà, resterait. (sourire)
Merci B
Une vérité aboutie laisse tout le temps de bien mourir...Rire...
Tant d'amour manifeste (pour la création) des mots rend-il seulement possible l'éveil dénudant ? N'avez-vous pas déjà fait votre choix, sacrifié la vérité à l'esthétisme ?