L'absurde vaincu provisoirement par les mots jetés qui opèrent sur un passé momifié, un à venir incertain et un présent des impossibles à combler dans l'immédiateté des constructions en ruines.
La révolte comme autant de « je » masqués dans des « je » de mots sur des espaces, des points de vide auxquels les circonstances donnent consistance.
Réconciliation des « je » à la barre des inconsistances et de leurs acolytes les incertitudes ?
Le « je » une somme de nos identifications successives et contradictoires qui se cristallisent de manière provisoire ?
Une multitude de « je » en mouvement perpétuel dans les représentations des impossibles d'un réel inexistant que les mots activent dans des créations incertaines?
Un "je" instable et obscure qui se vaut d'être vécu qu'en y injectant nos incertitudes et nos multiplicités contradictoires pour rester en éveil le regard tourné vers l'autre "je" inachevé et tétu à se dire "être".
Commentaires
Etre est plus intéressant que je. Je comprends l'entêtement de l'autre. ;-)
Même inachevé, être (verbe) est toujours relation, tandis que je s'ignore comme tel par définition : pas étonnant tout ces tourments qu'il (s') expose !
"Je" = la meilleure blague de "l"'être ? (nom)
Varna. Le "vous" vêtu de "l'être" avec humour sucite un sourire du "je" en toute sincérité.
Bien à vous
"Je est un autre" disait Arthur Rimbaud
Entre "je" et "jeu"... il y a peu de chose
merci et bon jour à vous
Les pronoms qu'ont-ils de personnels? Entre les "je" qui se "tuent" dans l'autre dans un clin d'oeil qui se veut respectueux d'un "vous" qui se soustrait au "on" de l'opinion qui se moque des "leurs" aux promesses rompues.
Combien "d"iles" aux silences pour des "ailes" déployées aux "nous" impossiibles des conjugaisons des verbes jetés sur des lignes tendues aux inspirations? (-:
""Les pronoms qu'ont-ils de personnels? ""
-- d'en référer au "nous" suivant leur inspiration pour sa meilleure part, de s'obséder de justifications et de tourments pour sa pire.
Les pronoms qu'ont-ils de personnels sinon l'appellation labélisée dont on se soustrait pour écrire à défaut pour dire.
Pronoms personnels - c'est le titre que j'ai donné à mon premier écrit, il y a longtemps. Sans doute l'exercice est-il incontournable si on ne veut pas les traîner trop longtemps avec soi. En tout cas, moi il ne me pose plus de problèmes.
Du reste, hier j'ai rapatrié tout mon personnel pronominal, c'était mon anniversaire en personne. ;-)
(-: varna votre hier était aussi le mien...une fusion de hasard dans les pronoms rapatriés des "elles" en envol.
Vraiment, sommes-nous nés le même jour !? Et peut-être aussi tombés de la même étoile ? (tant qu'à faire)
Dans mes ascendants /personnels / j'ai noté un fou, un saint et un sage. Entre lesquels jonglez-vous, vous ?
(Peut-être l'objet d'un autre billet - ce sera pour notre anniversaire. Je passe donc commande en toute familiarité de circonstance !)