Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

.../...

« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots » Jean Jaurès

Les mots se citent

Les mots s'inspirent ou s'analysent

Les mots se racontent

Se condamnent ou se couronnent

Se sourient comme se grimacent

Les mots s'unissent comme se rejettent

Se gravent et se déchirent

S'argumentent comme se libèrent

Se frissonnent comme se combattent

Les mots s'inventent ou se construisent

Se donnent et se reprennent

Les mots  se jouent ou se bouleversent

Se naviguent ou se naufragent

 Ils s'attendent ou ils se fuient

Les mots se noircissent ou s'illuminent

Se révoltent ou se flagellent

S'impatientent ou se dévoilent

Se brûlent ou bien s'éteignent

Les mots s'expriment

Se convoquent comme ils s'abjurent

Les mots sont des alliances comme des fils barbelés

Amis ou ennemis, immédiats ou infinis

Complices et séducteurs

 Pour des lumineux ou des obscurs

Pour quelques éclats de vie

Pour quelques pierres de rien

Commentaires

  • Après je me demande pourquoi " Ecrire" s'apparente à un "bordel" dans ma tête, sur le papier, dans la poubelle... à des éraflés sur le palais, des douleurs au bouts des doigts. A des Pourquoi qui s'interpellent, des Parce que qui s'ironisent...

    Après je me demande pourquoi " Ecrire" se synonyme à l'arrogance flattant l'envie d'être existence, flattant l'envie d'y croire à mord, d'être un combat né pour un temps, une seconde, une virgule.. ou juste un point ? Un imparfait ?

    Après je me demande pourquoi Ecrire est si fragile alors qu'au front du mot, brillent courage d'être et ne jamais pouvoir l'être. Quand tout s'orage et se déplie, en bout de page, entre les lignes .. Quand le courage enfoui se vautre aux pieds de l'amertume, aux pieds comptés de poésie, aux pieds comptés de pas à pas ...

    Après je me demande pourquoi la déchirure alors que tout coule de source. D'encre jaunie par le passé, d'encre blanchie de trop d'espoir ... Pourquoi le Mot s'épreuve alors que lui seul sait ce qu'est l'âmour ?

    Virtuelle ... ( ciel que je ne suis pas fan de ce mot ... sourires ... un aveu ... qui rejoindra dans l'instant, ce qui m'a inspirée bien des émotions en vous lisant : votre VRAI )

    Dans votre écrit ... J'ai trouvé tant de réponses et pourtant ... des réponses noyées dans mes pourquoi ...
    J'aurais presque : pas envie de dire mais l'envie indéniablement d'écrire : que vous avez raison ... ( facile celle-ci ... sourires ) tellement raison ...

    Les mots sont tout et rien ... Que serait le jour sans la nuit ? Le haut sans le bas ... Le mot sans l'émotion ? Et l'émotion sans le mot ?

    Fait chier d'ailleurs !! ( sourires )

    Je vais pas dire que j'aime ce que j'ai lu ... Vous le savez déjà ... Par contre je vous dis Merci :) ... J'crois que vous me faites grandir ( j'ose même pas imaginer le poids de cette responsabilité !! sourires )

    MERCI

  • Cat
    " Le virtuel"ne s'oppose pas au vrai, pas plus au réel. C'est le reflet du miroir et cela indépendamment de la perception de chacun? C'est le possible, le réel imprévisible qui existe en puissance dans l'attente de réalisation.
    L'arbre est virtuellement présent dans la graine.
    Le mot est virtuellement un face à face dans les échanges sur la toile.
    Bien à vous

  • J'ai cherché mais je crois qu'il est impossible de compléter, tout est dit. Est-ce pour cela que l'on dit "n'est pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre" tous ces mots cela peut faire peur.

  • Les mots s'apaisent comme ils s'effraient, s'entendent ou se dénient, se mentent ou se dévoilent....
    A deux voix et quatre mains les mots s'éveillent et s'infinisent....
    Merci de votre passage....aux mots

  • Le virtuel m'a laissée quelques " grincements de dents" ...
    Effectivement il ne s'oppose pas au réel, au vrai ... Mais il peut aussi être l'outil subtil de l'illusion ...
    ( C'est un mot que j'ai du mal à utiliser ) certainement parce que je ne sais pas l'utiliser autant sur le papier que dans mon réel ...
    Bien à vous

  • Tout est dit effectivement... si bien que me conforte l'idée de la puissance, de la plénitude de la musique, elle seule, et peut-être l'image également.

  • Les mots se taisent ou s'éternisent
    Se survolent ou se précisent
    Se dessinent, se colorent, se sculptent s'apprivoisent et se décalent.
    Les mots se chantonnent et s'orchestrent.Se métaphorent et se peignent.
    Se regrettent et se révoltent
    S'effleurent ou se gravent
    Sur les partitions comme sur les pierres funestes mais jamais ne se meurent.

  • Euh ... mais ils finissent quand même par laisser place à la communication qu'ils annoncent comme on annonce un visiteur, non ?

  • Ce qui est merveilleux dans les mêmes mots des milliards de fois employés c'est qu'ils continuent à porter à notre perception les effluves uniques des singularités.

  • A Simone :
    C'est pourquoi son style est tout à / de chaque unicité.
    (j'ai su avant de voir qui signait ;-)

  • De retour Simone reconnue à la singularité de ses commentaires (-: et de sa perception aux effluves et effusions uniques...

  • Autrement dit, pour poursuivre sur Héraclite*, l'âme singulière qui se consume, on la devine à sa fumée.
    *« Si tous les êtres devenaient fumée, les narines les reconnaîtraient. »

  • Héraclite et Simone? Trouver l'intrus...

  • Héraclite ou Simone - trouver l'intrus(E).
    (En tout cas c'est pas moi, Simone l'a bien senti.)

  • "Je regarde toutes les choses humaines, ô étranger, comme tristes et lamentables" aurait dit Héraclite considéré comme misanthrope je pencherais davantage vers Platon...

  • Lucien de Samosate. Voilà l'intrus.

Les commentaires sont fermés.