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Ironie du sort

dos à dos.jpgQuand tes mots s'impatientaient,  c'est sa main complice qui  se tendait aux silences pour caresser l'immédiat.

 Quand tes mots s'épuisaient,  c'est sa musique qui courtisait les tempos orchestrés

Quand tes mots se révoltaient  c'est  sa ligne d'horizon qui se fendait  aux éveils dénudés.

Quand tes mots s'agonisaient ce sont ses immédiats qui se moquaient de l'absence ponctuée.

Elle  dévorait  le temps en toute insouciance, tu lui  murmurais l'instant de tes lucidités

Tu creusais les béances de ses intimités, elle combattait les failles de tes insuffisances

Quand ses mots se jouaient des aiguilles en fuite sur l'écran de ses clandestinités, ton verbe se bouleversait de ses impostures.

Incident qui s'ironise  dans le « je te suis, tu me fuis  tu me suis, je te fuis »

Commentaires

  • Il ne se peut qu’antinomie entre réalité et intimité, deux pôles où les accents se répudient.

  • ...Les accents qui donnent le ton à la voix qui s'élève aux espoirs ou s'abaisse aux renoncements pour des harmonies illusoires.
    Merci B pour ce passage ici.

  • Antinomie

    Elle voudrait le voir
    Elle ferme les yeux

    Elle voudrait le serrer dans ses bras
    Elle écarte les mains

    Elle voudrait l’entendre
    Elle se fond dans la foule

    Elle voudrait sa tendresse
    Elle se rappelle sa violence

    Elle voudrait courir
    Elle se met à genoux

    Elle voudrait l’embrasser
    Elle a cousu ses lèvres

    Elle voudrait son amour
    Elle s’enferme et jette la clef

    Elle souffre
    Elle est indifférente d’apparence

    Il est trop tard
    Elle prend ses distances

    Elle enferme ses souvenirs
    Elle bétonne son coeur

    lutin - 10-07-2007

  • Les mots se blessent et se jettent à la face des singularités hors du temps et trouvent écho dans le commun des ressentis

  • Mais, c'est un tango.

  • Le tango une danse aux pas des douleurs originelles...qui s'improvise dans les antagonismes.

  • Lorsque les mots se flirtent à l'échange, ils croisent toujours un brin de lassitude pour se rappeler à eux-mêmes... A leur suffisance.

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