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  • Le hérisson

    herisson.jpgFaut-il écraser le hérisson?

    Le renard sait beaucoup de choses, le hérisson n'en sait qu'une grande, disaient proverbialement les anciens. Il sait se défendre sans combattre, et blesser sans attaquer : n'ayant que peu de force et nulle agilité pour fuir, il a reçu de la Nature une armure épineuse, avec la facilité de se resserrer en boule et de présenter de tous côtés des armes défensives, poignantes, et qui rebutent ses ennemis ; plus ils le tourmentent, plus il se hérisse et se resserre.» L'élégance de l'animal est implicite. (Buffon)

  • De l'existence à l'existant

    levinas.jpgCette absence de l'autre est précisément sa présence comme autre.

    Le « tu » ne tueras point » est la première parole du visage. Or c'est un ordre. Il y a dans l'apparition du visage un commandement, comme si un maître me parlait. Pourtant, en même temps, le visage d'autrui est dénué (sans défense) ; c'est le pauvre pour lequel je peux tout et à qui je dois tout.

    E. Levinas (de l'existence à l'existant)

  • Sharleen spiteri

  • Empire of sun

  • Continuer

    apollinaire.jpgTant de combien, tant de quand, tant de points en suspension,  de notes qui sonnent comme des tocsins sur des partitions anonymes pour un regard tourné vers des infinis projectifs  éternisant l'instant muet.

    Tant d'empreintes de  ses désespérances combattues par l'esprit à l'assaut qui  éloigne l'errance pour ne pas trébucher pour dissiper les effluves d'un exil silencieux.

    Tant de chemins de sable parcourus sur des chemins de traverse pour des murmures évanescents à cette autre masquée qui se couvre du voile substantiel de l'absence.

    Tant de mots dressés  dans la toute puissance comme des barricades qui sont autant de détournements  volontaires pour une sublimation maladive de ses impossibles à vivre.

    Déferlantes intemporelles dans la fuite d'un réel effondré pour continuer à peindre les impressions d'un autre pressenti.

    Continuer.

  • Le bonheur est un songe

    delaunay.jpgCombien de ports désertés dans le déluge d'écrits,

    à enlacer les mots,

    à emporter les cris

    pour arracher du cœur,

    les chagrins de la vie ?

    Combien de portes ouvertes aux élans d'espérance,

    égrainés dans des désirs féconds,

     à fixer du regard, sans trouble ni murmure,

    les fantômes, les chimères ?

    Combien d'instants à effeuiller l'ivresse dans de multiples défis

    qui relancent son coeur et couvrent ses paupières

    de perles étoilées?

    Combien de bonheurs qui déferlent sur son âme perdue, 

    à chasser les traces des regrets du passé meurtri?

  • histoire sans parole

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    juan munoz5.jpgjuan munoz4.jpg

  • Combien de temps?

    arbre van gogh.jpgCombien de temps a-t-elle marché sur ses pas sans vraiment savoir qui elle était ?

    Combien de chemins empruntés où personne n'entendait le sens de ses murmures, de son  impossible repos?

    Combien de vide s'est engouffré dans son âme, le temps d'une mesure rythmant un chagrin qui flottait comme une ombre du destin?

    Combien de mots rendus plus lourds que la porte carcérale du passé et qui s'est refermée dans un bruit étourdissant révélant qu'il lui faut  désormais se taire?

    Combien de larmes dans un espace contraint  ont roulé entre ses lignes de vie, signes de main, se profilant dans le marbre d'un regard ou le timbre d'une voix  gronde comme l'orage?

    Combien de mondes foulés sous ses pieds, s'éloignant sous ses mains fébriles quand la plume déversait ses mots rouge- sang ?

    Combien de vies, de combats pour que l'étoile brille sur ses aîles déployées?

     

  • Le silence

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    Le silence comme autant de mots refusés qui s'absentent dans la vague stérile de l'inspiration.

    Silence sous le masque qui colle à la peau comme une seconde face au monde scruté.

    Silence devant la barbarie des âmes perverties qui déferlent sur son réel que pour mieux l'étourdir.

    Silence pour un voyage en solitaire où elle construit les décors propices à la parole donnée, à l'écriture offerte en partage.

    Silence comme un refuge protecteur pour d'ultimes combats intérieurs contre des châteaux de sable sur une plage déserte.

    Silence couvert de quelques notes de musique enfantées par un piano nacré.

    Silence rompu quand les mots s'inscrivent comme des perles de rosée sur une nature amie, comme des colombes blanches dans un envol serein s'éloignant dans le lointain.

     

  • Funambule du temps

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  • Témoins intemporels

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    Arbres témoins intemporels de ses décors dressés comme autant d'histoires contées au gré des mots suspendus et qui les font exister.

    Arbres d'éternité qui abritent l'éphémère des paroles immortalisées , des blessures secrètes gravées sur l'écorce protectrice pour des espoirs féconds sans cadran ni aiguille.

     

  • Une réalité suspendue

    3 heures.jpgLe temps n'a qu'une réalité, celle de l'instant. une réalité resserrée sur l'instant et suspendue entre deux néants.

    Gaston Bachelard

  • Valse nostalgique

    ecrire2.jpgEcrire,  quelle est cette valse de la nostalgie avec le présent qui lui fait poser sur son visage nu, un masque aussi fin qu'il en épouse sa peau ?

    Tant de phrases qui épousent les contours d'un paradis  perdu, que seul l'amour des mots aidera à retrouver.

  • Les frontières du réel

    bateau ivre.jpgLes bateaux- livre naviguent sur les flots, emportant avec ivresse, les mots ; grains de sable d’un visible  à l’ombre de soi-même.

    Comme autant de navigateurs, de plongeurs de l’émotion qui  hissent nos cris aux frontières du réel, nos blessures, et nos indicibles secrets.

  • Les mots ne se sèment pas au hasard

    semeuse.jpgLes mots ne se sèment pas au hasard, sur les terres fertiles, des chagrins cultivés.

    Chaque grain renferme des combats récoltés.

    Clair obscur d'une toile du passé révélant la lumière

    des défaillances refoulées.

    Terre protégée de tout ce qui pourrait détruire

    et se sentir mourir à chaque fois que les mains n'écrivent plus.