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  • Condamnée à me faire t'exister

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    Ta violence est celle que je rentrais

    Ta douleur est celle que je taisais

    Ta cicatrice est celle que je cachais

    Tes fous rire sont ceux que j'étouffais

    Ta légèreté est celle que je plombais

    Ta liberté est celle que je freinais

    Ta force de vivre est celle que je tuais

    Ton réel était mon néant

    Ton être était mon naître

    Condamnée à te faire exister

    Condamnée à me faire t'exister.

     

  • L'être ou le néant


    "L'homme existe d'abord, il se définit ensuite" Sartre
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    Tronqué et raturé. (Les chants de Maldoror -)

    J’ai reçu la vie comme une blessure et j’ai défendu au suicide de guérir la TA cicatrice.»
  • Métamorphose des mots-révélation des maux

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    Métamorphose des mots - révélation des maux.

    -des livres - délivre-

    délie- délit-  des lits -

    des lits de soie- délit de toi-

    des livres en toit- délivre-toi.

    Château d'Espagne- Château de cartes-  château de sable éphémère immobilisant le temps.

    Le temps d'un passage, le temps d'une naissance.

    Une nuit éveillée où chaque mot dans un ordre effrayant se déroule dans une sorte de chronologie cohérente, clarté de l'obscure révélé.

    Histoire de vie, espace de paroles données à soi-même sans témoin.

    Complicité autonome avec soi-même.

    Une date, un nom estampillé. Un nom qui révèle un NON.

    Puis un grand silence.

    Un  rendez-vous manqué.

    Des regrets enfouis.

    Présence de l'absence dans un décor anonyme.

    Naître ou renaître- N'être qu'un nom ou n'être pas.
    Naître pas à pas dans un décor imposé et imposant.

     

  • La fausse clarté.

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    La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur disait C.G Jung.

     

    Si écrire est une activité extrêmement solitaire, lire l'est tout autant.

    Aussi, au fil des lectures, des mots s'accrochent à l'esprit dans cet infini créateur.

    Des mots  qui  suscitent les images, les décors imprégnés de musicalité éclairant le temps d'une touche impressionniste.

    Un temps qui semble s'éclaircir que pour mieux comprendre cet obscur qui brille ou s'éteint dans des élans incontrôlés et sans raison.

    Chaque mot dévoile un désordre gardé secret ou dévoilé avec plus ou moins de décence dans le sens qu'on croît lui donner.

    - plus ou moins d'élégance, plus ou moins d'inspiration à recréer l'illusoire dans un geste fébrile de la main.

    Ecrire et communiquer dans cet espace solitaire.

    Couverture du livre renfermant les mots que l'on referme pour arrêter l'histoire

    Couverture charnelle intemporelle, abandonnée, soustraite mais qui ne manque pas de se rappeler à l'esprit comme une mauvaise rencontre, un rendez-vous obscur qu'on ne peut éclaircir.

    Le scaphandre et le papillon.

    Le pouvoir des mots- le pouvoir de l'âme dans un combat avec cet autre, écorce vitale vécue comme dérisoire et qui encombre.

    Mauvaise rencontre voilée qu'on déclenche ou qu'on subit comme des rendez-vous à la vie où à la mort comme un ultime geste d'espoir à communiquer.

     

     

  • Des rendez-vous...

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    Il y a des rendez-vous manqués, d'autres qu'on manque sans chercher à les provoquer ou sans les fuir.

    Involontairement, ils vous passent entre les doigts, au fil de votre esprit impuissant dans l'instant programmé et souvent malgré vous.

    Des rendez-vous qui n'appellent que vous et que vous manquez, sans signifier une quelconque absence de courage.

    Davantage une preuve de lucidité que vous entrevoyez comme des signes.

    - signes de main, - signes de mots qui se déploient comme la vague sur le rocher.

    Des rendez-vous qui s'affichent au détour d'une toile où les mots se tissent dans un partage avec un autre absent qui vous effleure du bout de son regard dans la plus grande discrétion.

    Clin d'œil furtif où flânerie solitaire pour un arrêt ponctuel qui se veulent délicats.

    Passage repéré, dans son élégance, dans un silence bienfaiteur.

    Seuls, des pas légers marqués sur une toile, des mots devinés dans des silences et donnés à lire en toute innocence.

    Des gestes  à peine perceptibles, des douleurs ou des espoirs déclinés comme pour signifier un cadeau que l'on se fait-  au travers des mots- des mots qui respirent en dehors de vous.

    La force des mots comme un troisième souffle vital que vous vous offrez dans une rencontre fictive qui forge vos illusions et vous révèle que vous êtes en vie, en vous.

     

  • Sans ponctuation

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    Que reste-t-il des « Où es-tu » des « je suis là » prononcés comme des preuves d'une rencontre à la  croisée de chemins, comme des  paroles gravées sur papier photo, instantané  pour immobiliser le temps.

    Le temps d'un soupir, d'un regard dans une quête absolue de l'origine du désordre et de son point de départ- de ses engagements et de ses fuites.

    Elle  entend une petite musique de Brel lui chantant  « Les Marquises »où le temps s'immobilise et trouve sérénité.

    Elle a cessé de poursuivre son chemin quand son corps a perdu de son humanité par la douleur paralysante.

    Les livres ses amis accompagnent son esprit qui vagabonde et lui redonnent des ailes pour parcourir les rives peuplées de naufragés connus et inconnus.

    Les pages tournées lui renvoient ses ratés et ratures volontaires ou involontaires.

    - Ses désordres et ses mises au point dans un objectif  tronqué.

    Image sublimée ou déformation d'un réel flou ou floué.

    Elle s'instaure un espace de paroles données à elle-même comme ultime geste d'espoir.

    Acte  pitoyable pense-t-elle. Décence et indécence.

    Un des sens de poser à main nue ses mots et ses désordres, ses illusions et ses combats à vaincre ses arrêts et ses fuites, ses doutes et ses espoirs.

    « Le bonheur ça n'existe pas » chanson sur une radio, provoque une esquisse de sourire.

    Esquisse interrompue, raté et ratures pour un point à la ligne, sans trait d'union ni virgule.

    Interruption volontaire d'un texte sans parenthèse et sans ponctuation.

     

     

  • C'est la même chanson....

     

    200px-Philippe_Grimbert_2.jpg« Il n'y a pas de fumée sans Freud , préférons chanter sous la psy et éviter le divan comme ceux qui tiennent leurs symptômes, au détour des pages d'un manuel, tenu secret  comme la petite robe de Paul avant la mauvaise rencontre. »

    .... des titres d'ouvrages ou de romans qui révèlent le psychanalyste et écrivain de talent" Philippe Grimbert"

  • Ecrire

    colette ecrivant.jpgEcrire comme un second souffle pense-t-elle, même quand elle croît avoir basculé.

    Ses mots c'est un peu graver des images dans un décor éphémère.

    Sommeil ou rêve a demi-éveillée,  elle s'invente des mises en scène pour avoir prise sur un temps qui s'immobilise.

    Ombre furtive, passage d'un voile blanc qui flotte dans un mouvement irréel et empreint d'élégance, telle une main qui glisse sur la feuille.

    Une femme peut-être, femme légère se mariant à une palette de couleurs aux pigments d'autrefois au gré d'un artiste de passage qui l'éternisera. le temps d'un voyage solitaire.

    Arrêt sur image en noir et blanc,  comme unique preuve d'un réel serein et illusoire.

    Illusion de ses éclats de rire comme de ses peines de ses silences comme de ses excès mais écrire dira-t-elle.

     

  • Mots contre maux

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    Le temps qui se tue ou tuer le temps qui se déverse sans aucune prise pour l'arrêter

    - l'instant d'un silence - d'un arrêt sur des images qui déchirent l'horizon effleurée du bout d'un regard vide.

    La douleur, compagne d'un voyage solitaire, voyage imprévu, hors du temps qui s'imprègne jusqu'au moindre pore de sa peau- intruse malveillante, et pesante dont on ne sait comment la chasser en toute décence.

    Appel à ses auteurs de voyage. Apollinaire témoin involontaire par les drogues chimiques.

    Seule, Nothomb lui révèle une atmosphère pesante qui a si souvent perturbé sa respiration jusqu'à en perdre pied dans le réel.

    Violence contre violence, mot contre maux, guerre paradoxale où l'apaisement, seul gagnant artificiel et provisoire s'impose dans un combat avec le temps, fragile et impuissant..

    La douleur de l'âme n'est rien dans ce qu'elle peut révéler ou susciter.

    Histoire sans mot contre histoire de maux.

    Décors dressés du bout de la plume dans un jeu fécond de la langue contre souffrance du corps qui se déferle en toute impudeur sur un réel dévastateur.

    Plus de place au silence .Poésie bafouée, stérilité criante dans un désordre hostile.

    Attendre, comme ces arbres, une saison, un temps nouveau où sous l'écorce charnelle, les mots crieront victoire et annonceront la fin d'une partie, la fin d'une saison pour ces arbres qui n'ont pas de regret.

    Le temps viendra où le repos du corps atteint, lui redonnera ses ailes pour poursuivre son chemin où son regard retrouvera les petits bonheurs dont elle a su savourer les instants il y a si peu.

     

  • Un corps qui se dérobe

    douleur.jpgSon corps lui a rappelé la douleur insupportable à lui anéantir son esprit dévasté.

    Plus de sentiment de puissance de l'âme et de ses inspirations.

    Les mots devenus des cris incontrôlables, paralysie dans un réel abandonné, abandonnant.

    Appel à des mondes peuplés de sommeils, décors qui ignorent la poésie des mots pour penser des maux à vaincre.

    Elle prendra le temps d'une résistance momentanée pour se rassurer qu'elle a retrouvé un peu d'humanité après cet épisode et ce combat qui a déferlé sur ce corps qui s'est réveillé dans la violence malgré elle.