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  • Tu es là...

    43852901larmes-1-jpg.jpgTes larmes ne servent à rien, elles se suffisent à elles-mêmes, en s’offrant au silence accroché à tes rêves engloutis.

    Elles humectent au fil du temps le papier froissé caché sous tes paupières mi-closes, elles font le lit de tes souffles d’hier et d’aujourd’hui, tes frissons sous ta peau.

    Tes mots ne servent à rien, ils se suffisent à eux-mêmes en peuplant la page blanche des absences recroquevillées entre les lignes tendues de tes obstinations.

    Mais voilà, il y a des jours, des nuits, des éclats de rire, des ailleurs des pas qui  résonnent sur des quais de gare, des trains en partance, des refuges à panser ses blessures et le sens que tu y mets pour dire que tu es là.

  • ...Se répétaient-ils...

    3 heures.jpg

    Le temps se presse, le temps s’avance mais l’heure s’attarde

    à l’ombre des minutes

    qui s’impatientent

    volant un peu plus tes silences

    accrochés à tes basques.

    Le temps se presse, le temps s’avance

    et entrave les moments

    où tes yeux portent l’évidence de tes secrets.

    Le temps se presse, le temps avance

    et tu découvres l’horizon d’un au-delà

    foisonnant de complaisances et de pardons.

    Pas une seconde à perdre,

    pas un mot retenant la main,

    pas une seconde à essuyer la larme amère

    qui infiltre tes désirs.

    La vie fera le reste,

    la vie fera le don, armes et poings sous le matelas.

    Sur des terres démunies,

    ils avaleront poussière d’indifférence,

    suant de vœux par milliers

    pour fredonner des mots désabusés.

    La vie fera le reste

    sur des partitions griffonnées qui se jouent d’à coups

    sans accord avec des notes à genou

    se répétaient-ils.

  • Ils avaient signé....

     

     

     

    dos à dos2.jpgIls avaient signé un oui en coin de page, pour que l’orgueil n’ait pas le dernier mot.

    Ils se sont sentis vidés des espoirs gonflés sous leurs paupières.

    Coupables de n’avoir voulu entendre ou d’avoir trop su, d’avoir tout vu.

    Coupables d’étreindre la solitude que pour mieux l’étouffer, la stranguler.

    Coupable d’avoir admis que l’amour avait été plus fort que tout.

    Coupable d’avoir omis que l’erreur pouvait tricher l’histoire, gruger des vérités dépouillées de sens par le temps et ses mouvances.

    Ils avaient tenté d’étendre les mots, de ceux qui ont du talent  pour des traces posthumes  comme pour courtiser les blessures sur des lignes de fortune…