Le temps se presse, le temps s’avance mais l’heure s’attarde
à l’ombre des minutes
qui s’impatientent
volant un peu plus tes silences
accrochés à tes basques.
Le temps se presse, le temps s’avance
et entrave les moments
où tes yeux portent l’évidence de tes secrets.
Le temps se presse, le temps avance
et tu découvres l’horizon d’un au-delà
foisonnant de complaisances et de pardons.
Pas une seconde à perdre,
pas un mot retenant la main,
pas une seconde à essuyer la larme amère
qui infiltre tes désirs.
La vie fera le reste,
la vie fera le don, armes et poings sous le matelas.
Sur des terres démunies,
ils avaleront poussière d’indifférence,
suant de vœux par milliers
pour fredonner des mots désabusés.
La vie fera le reste
sur des partitions griffonnées qui se jouent d’à coups
sans accord avec des notes à genou
se répétaient-ils.
Commentaires
Se répétaient-ils
inlassablement désaccordés
pourtant, c'était juste La
un La qui s'offre aux accords d'une note à l'autre....
Bien à vous Yaris,.... le paradoxe.