Ils avaient signé un oui en coin de page, pour que l’orgueil n’ait pas le dernier mot.
Ils se sont sentis vidés des espoirs gonflés sous leurs paupières.
Coupables de n’avoir voulu entendre ou d’avoir trop su, d’avoir tout vu.
Coupables d’étreindre la solitude que pour mieux l’étouffer, la stranguler.
Coupable d’avoir admis que l’amour avait été plus fort que tout.
Coupable d’avoir omis que l’erreur pouvait tricher l’histoire, gruger des vérités dépouillées de sens par le temps et ses mouvances.
Ils avaient tenté d’étendre les mots, de ceux qui ont du talent pour des traces posthumes comme pour courtiser les blessures sur des lignes de fortune…
Commentaires
L’amour n’est pas coupable d’enfanter la confiance. C’est le déluge qu’il parcourt qui lui coupe les pattes.
C'est pour cela qu'ils ont signé, le meilleur et le pire tout en restant debout sur le pavé glissant avec les quelques mots accrochés aux semelles.Bien à vous B.
La culpabilité est à consommer avec modération, son abus est dangereux...;-))
"courtiser les blessures " ...comme l'image est belle est parlante
merci et beaux jours
C'est fait ! les corrections effectuées. Je vais continuer à alimenter l'album dédié à vos oeuvres que j'apprécie toujours autant comme vos notes...
Bien à vous