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  • Le doute n'a pas figé la danse...

    halprin-320x212.jpgLongtemps  elle a été la collectionneuse d’un temps sans  aiguille ni cadran, foulant les chemins ombrageux aux fêlures des émotions, gravées sur des peaux aux apparences trompeuses.

    Peaux marquées des outrages refoulés qu’elle a cherché à revêtir de mille étoiles pour illuminer des cieux sans horizon.

    Elle a préféré le beau à l’utile, l’élégance, même décadente, des  murmures susurrés, aux extravagances criées en toute indécence dans les arènes des réels épinglés.

     Elle a déserté les sentiers ouatés aux pas sans écho à ses démesures fertiles, pour ceux aux audaces quadruplées mais qui l’ont fait trébucher.

    Elle a percé les ombres des souffles étranglés et effacé l’image trouble d’un miroir ciselé aux intrigues des espérances ,sans satisfaire les inaccomplis, sans emprise sur les devenirs.

    Le doute n’a pas figé la danse bien au contraire. Il a rythmé son corps pour des envols improvisés aux ailes tendues à la déraison, au gré des parfums de la dérision.

    Elle ne regrette rien. Elle a jeté ses défaites aux braises des souvenirs.

  • Je, tue, elle...nous ...

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    Quand le tendre souvenir s’effacera dans la lourdeur du sommeil

    sur le cadran chancelant des heures  consumées...

    Quand les mots se dissiperont dans le brouillard des tentatives à vaincre les amnésies aux relans des promesses décalées...

    L’heure sonnera la fin des respirations de survie  à te faire exister

    et le cœur alourdi cessera de battre les instants d'une présence calcinée.

    C'est en toute lucidité et sans regret que nos regards croisés effleureront le voile des silences révélant les mots de Lacan :

    « Aimer c’est donner ce que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas….. »

  • A comme alphabet...

    imagesCAMCVC2X.jpg« Aimer c’est donner ce que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas….. » 

    Jacques Lacan

  • .../...

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    La vie est-elle une plainte vivante, une tragédie que l’écriture couvre de spiritualité et de beauté pour enfanter en lumière, nos horreurs, nos grandeurs comme nos chutes ?

     

    Les mots, arme pacifique dans un face à face avec l’amour dépouillé transcenderaient-ils le combat de nos ressentiments,  de nos haines  sédentarisées dans les replis de nos histoires cousues de fils tendus aux malentendus où la vengeance de vivre n’est qu’un prétexte à masquer les imperfections d’une œuvre à jamais inachevée ?

  • L'évidence se meurt

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    Peut-on inventer la vie comme on invente le temps au seuil des enthousiasmes à vivre dans un jeu de hasard où les mots se jettent à la face des espérances ?

     

    Elle a vécu à un rythme où les secondes s’éternisaient sur son cadran virtuel, où la rencontre se ponctuait de frissons et d’effrois dans la lumière évanescente de ses combats jusqu’à se perdre pour mourir un peu.

    Seuls ses mots ont frappé à la porte du réel au seuil de la raison abîmée pour réinventer des histoires sans paroles qui résonnent dans les grincements de l’illusion.

    Le temps s’est impatienté de malentendus qui se sont déposés en coulées boueuses,  sur sa peau  durcie des souvenirs en ruine.

    L’évidence se meurt et l’esprit s’abandonne à la lumière du vide au flanc de ses heures tues.

  • Les mots... parole de désirs?

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    « La parole ne représente parfois qu’une manière, plus adroite que le silence, de se taire »

    Simone de Beauvoir

    « Pour l’écrivain, la littérature est cette parole qui dit jusqu’à la mort : je ne commencerai pas à vivre avant de savoir quel est le sens de la vie »

    Roland Barthes