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    Les mots ont-ils un pouvoir?

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    Les mots sont-ils objet d'un manque?imagesCAK2LTU8.jpg

  • Le souffle...

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    Le souffle, il faudra  garder le souffle malgré la tempête.

     

    Il faudra  garder les mots jetés le temps d’une réconciliation avec sa propre  parole en compagnie du silence.

    C'est ce qu'elle pensait dans un autre temps.Un temps d'ailleurs, le temps d'une autre pour d'autres liens.

    Réveil brutal ces derniers mois.

    Pourquoi tant de dureté perçue comme des violences, érigées d'un coup de lignes à la force des mots sur la blogosphère comme  partout d’ailleurs, sans la programmation d’un éventuel départ, histoire d’emboîter le pas de quelques livreurs de mots, préférant la solitude aux combats d’anonymes à la langue bifide?

    L’innocence dénudée, de la  méfiance s’est drapée.

    Les traces alambiquées sur une toile improvisée  creusent les sillons des exils forcés révélant les défaites orchestrées sur des lignes tendues aux équilibres précaires.

  • Sur ta peau, j'écris le mot...

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    Y-a-t-il pire que l’indifférence ? (cf l’espace « chez Sophie)

     

     

    Sur le cadran du temps, elle a inscrit les mots se substituant à ce qu’elle a pleuré sur la peau épaissie des naufrages comme un signe de main tendue dans l’indifférence où le bavardage du monde renie le silence des débordements cyniques à l’existence.

    Les rencontres sur des lignes encrées visionnent des histoires masquées aux trop vives solitudes, foudroyées.

    Elle a frissonné à partager la caresse sur le corps de l’apaisement.

    Elle s’est accrochée à la peau de l’éveil du bout de la plume qui jette avec décence les violences tendues à la corde des ultimes renoncements.

    Elle a pleuré quelques lettres à la face du souvenir empreint d’humanité pour ne pas oublier le regard de ses compagnons de naufrage, compagnons de voyage aujourd'hui disparus.

    à E, G, K et ...

  • La rencontre...

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    Sans toi aurais-je su ce qui se masquait en moi ?

    Sans toi aurais-je connu mes insuffisances ?

    Aurais-je foulé les chemins ombrageux ?

    Sans toi aurais-je brûlé l’écorce de l’arbre, sans regret ?

    Aurais-je hissé le drapeau blanc au sommet des promesses édifiées ?

    Sans toi la voix se figerait-elle à la cadence des indicibles ?

    Le temps s’écoulerait-il à la mémoire de l’heure du premier souffle ?

    Sans toi les souvenirs  amoncelés  absorberaient-ils les chutes des émotions perdues ?

    Sur le tableau noir insolent, y aurait-il les traces alambiquées des défaillances enfantées ?   

  • La vie me promène

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    « La vie me promène sans but, dans la terrible solitude où mes fantômes m’ont laissé. Ils traînent de lourdes chaînes, celles qui me lient à leur souvenir. Leur poids est celui des serments auxquels je n’ai pas été fidèle, celui de leurs mains que je n’ai pas serrées, des baisers que je leur ai refusés. Le sentiment de ne pas avoir accompli le geste qui s’imposait dormait depuis longtemps en moi, d’un sommeil de chat, toujours aux aguets. Aujourd’hui il est insistant, impossible à écarter, accompagné de son fidèle compagnon : le souvenir des promesses non tenues. » (p. 208)

     

    La mauvaise rencontre, Philippe Grimbert, Grasset, 213 p

  • A quoi bon?

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    A quoi bon jeter les mots à l’absence comme on lance une pierre plate, dans un geste dérisoire, à la surface de la mare tarie des anonymes ?

     

    A quoi bon attendre les ricochets qui augurent l’instant d’une diversion dans un jeu de mots révélant les impossibles à dire?

    A quoi bon fuir le monde que pour mieux lui écrire ?

    A quoi bon taire les enthousiasmes  accrochés aux plaintes masquées?

    A quoi bon ?

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    Elle a ramassé les cailloux semé sur un chemin ombrageux dans un geste dérisoire pour les enfouir au fond de ses poches comme autant de perles rares qui mises bout à bout enfantent le bracelet attaché au poignet  qui murmure souviens-toi de moi, je t’attache à moi je m’attache à toi pour des défis à l’existence et contre l’oubli.