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  • Faudrait-il avoir à lui dire...

    faire le mot.jpgFaudrait-il avoir à lui dire 

    Ce qui se froisse et se déchire au fil des heures blessées

    Ce qui s’éclabousse de tant d’impostures et d’illusions broyées

    Ce qui s’engorge d’amertumes plus résistantes que la douleur

    Ce qui se hurle de l’absence dans le silence tapageur

    Faudrait-il avoir à lui dire

    Ce qui subsiste des émotions

    Affalées sur le papier

    Ce qui s’écrit sans démesure

    Ce qui résiste aux désinvoltures

    Impudiques et vieillies

    Ce qui se ronge au temps meurtri

    Faudrait-il avoir à lui dire

    Ce qui se rythme

    Ce qui se tait

    Et déposé ici

     

  • Quand la musique....

    musique décomposée.jpg                                                                                                                                                                         anesthésie la douleur que pour mieux la supporter jusqu'à l"asservissement à ce qui l'a provoquée?

  • Quand la musqiue...

    partition.jpgElle s’enroule de musique quand les mots chavirent dans les turbulences qui dispersent les quelques éclats de lumière, suspendus à la plume séchée des plaintes crues.

    Quand la main se crispe à brandir l’étendard des lucidités, c’est l’oreille qui se laisse séduire dans un rythme hypnotique à la cadence des ivresses trompeuses.

     Aux charmes des mélodies le corps se joue aux servilités des harmonies,  privant l’esprit en doute à se tenir éveillé dans un face à face au cynisme sublimé, désarmant le silence des solitudes criantes.

  • Dire pour quelques galets...

    DSC01586.JPG…de dire le silence contrarié, les audaces collées à la peau,  grains de sable , graines de lettres  semées par des naufragés de passage qui s’accrochent aux lignes comme ultime absolu aux souffles de vie dans un jeu de lettres à décacheter.

    C’est un arrêt provisoire aux  envols interrompus de cet albatros sorti du désespoir d’un poète

     Le mot étouffé par cet amoncellement des batailles, des combats d’amazones vaincues

    L’interrogation qui se dessine sur tes lèvres durcies.

    Le vide d’une inspiration morbide aux ultimes gravés.

    La raideur des certitudes, la course aveugle pour se trouver du talent.

    Quatre lettres que la main dispose pour un éphémère au gré des énigmes.

    Elle repartira le sourire au coeur.

  • ...pour quelques galets

    DSC01613.JPGR se tient debout, raide de certitudes pour avancer sans se retourner.

    S signe dans le silence au souffle des solitudes, ses sollicitudes bifides.

    T suspend la voile d’un bateau en dérive.

    U c’est comme le vide.

    V W s’envolent au gré du vent, au gré du temps vers des ports incertains.

    X une croix pour se souvenir des inachevés et apprivoiser le chemin des audaces.

    Y c’est une main tendue ou peut-être quelqu’un qui crie au secours dans un monde qui se déshumanise.

    Z les éclairs qui foudroient à la lueur des émotions poignardées.

    Elle s’est interrompue et dans un geste désordonné, elle en choisit quelques uns pour le plaisir des lettres, pour le plaisir de dire avec quelques galets …

  • Pour quelques galets...

    plage.jpgElle  ramasse quelques cailloux sur la plage.Autant de vestiges transportés par la vague déferlante sous les pas d’anonymes en errance.

    Sur chacun, de ces petits galets une lettre gravée l'interpelle.

    A comme arrêt sur image. C’est l’albatros privé de ses ailes qui attend un ultime et illusoire envol  pour des inachevés convoqués.

    B le gardien solitaire d’un phare abandonné  veille sur les mémoires pesantes où les étoiles se sont écrasées dans un ciel devenu trop sombre.

    C se dresse avec indécence sur les malentendus, prêt à se refermer sur des savoirs illusoires.

    D s’arque boute à la retenue des devenirs.

    E ratisse les chemins de traverse en sillons d’éphémères.

    F c’est le drapeau effiloché de tes chagrins exposés.

    G et H l’échelle  pour des ascensions probables, posée  contre l’arbre aux cicatrices gravées par des cœurs accrochés aux souvenirs.

    I tes petits bonds d’insouciance qui décrochent tes sourires.

    J le temps qui se dérobe aux émotions restées intactes.

    K la folie qui se déploie à grandes enjambées.

    L se masque entre les lignes et se farde devant un miroir sans tain

    M la lettre écrite qui s’étouffe aussitôt dans le mouchoir des batailles amoncelées.

    N un nom virtuel pour dire non aux soupirs piégés.

    O l’interrogation qui se lisait sur ton visage d'autrefois.

    P c’est l’étendard qui flotte sur des ruines en signe de paix.

    Q la question sans réponse

    à suivre