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  • La force des mots la violence du réél

    violence des mots.jpgComment les mots peuvent être  ressentis comme violents sans essayer de comprendre en quoi consiste leur force. Il ne peut y avoir de violence que dans le cas d'un usage abusif de la force, de la contrainte.

    Est violente une force qui outrepasse une limite estimée légitime, qui transgresse une norme, une règle ou un ensemble de normes et de règles.

    En quoi consiste la force des mots,quelles sont les règles et les normes qui se trouvent transgressées quand on parle de violence des mots, non pas une violence propre aux mots.En quoi consiste-t-elle ? La question est étrange, car, pour que le langage soit langage, il ne peut contrevenir à un ensemble de règles syntaxiques, sémantiques, rhétoriques.

    A supposer qu'il y ait un sens à parler de la violence d'un discours, le discours ne peut tourner cette violence contre lui-même ; il ne peut faire violence à ses propres règles, lesquelles doivent être reconnues et respectées par son locuteur et ceux qui l'écoutent ou le lisent.

    Doit-on choisir la tièdeur des mots révélant la violence des maux et préférer" mal voyants, mal entendants" comme de faux espoirs répondant à une règle bien pensante et sans violence?

     

  • Lire et écrire

    ecriture.jpgN'y-a-t-il pas plus belle chose que de se perdre dans une écriture automatique au gré d'inspirations diverses, sur le papier noirci par une plume qui trace dans un élan fougueux.

    Traces d'une pensée fugace et si accrocheuse de temps. Même sensation à pénétrer dans des décors intemporels au travers de lectures à se prendre à vivre des déracinements à se perdre dans des regards qu'on croise au fil des pages parcourues- Effleurement sensuel d'une belle écriture anonyme.

     Liens étranges  qui se construisent, chapitre après chapitre à se méprendre, le livre fermé,de constater aucune prise sur les chemins du réel.

    Toi Jean Baptiste Pussin, tanneur franc-contois devenu gouverneur des fous de Bicêtre au XVIIIème siècle, tu es sorti de l'ombre par une main sauveuse s'aventurant dans des archives poussiéreuses pour te redonner vie.

    Toi personnage abrupt mais si généreux pour les insensés tu as joué sans t'en rendre compte dans ton temps, un rôle dans l'histoire de la psychiatrie. Toi qu'il est difficile de laisser partir dans les ténèbres sans te saluer.

    Magie de la lecture, magie des mots dressés suscitant des plaisirs et provoquant des inspirations qui perdureront dans un temps sans aiguille ni cadran.

  • Et si on parlait d'amour

    amour1.jpgL'écriture se décline dans toutes sortes de décors, dans la solitude des lieux anonymes ou dans des face à face sans regard et sans témoin, dans le vacarme ou le silence.

    Il y a des frustrations provoquées par l'absence d'un décor propice comme des bonheurs à déclencher l'inspiration au détour d'images imprévisibles frôlées par hasard. 

    "Et si on parlait d'amour" à la station Glacière qui va interpeler un vieux couple dont la lecture studieuse leur évoquera le temps où ils se sont croisés, regardés et perdus de vue au fil des années et pourtant restés côte à côte dans un ballet de pantins désarticulés.

    Musique étrange ponctuée par le crissement des pneus d'un métro accompagnant la plainte inaudible des liens qui s'effilochent de deux êtres fantômes égarés qui servira peut-être de décor et déclenchera une inspiration à s'écrire de nouveaux "je t'aime".