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  • un roman détruit

    livres.jpgLes mots ont été ses amis contre vents et marées, contre les maux révélés que pour mieux affronter les guerres et calmer ses douleurs qu'elle ne pouvait exprimer sans craindre une quelconque indécence, à les prononcer.

    Se cacher derrière les mots, écran protecteur à faire vivre des histoires qui n'avaient que la saveur et la beauté crées au dépend de la moindre existence dans un réel chassé. livres1.jpg

    Combien de personnages fictifs a-t-elle enfantées dans une écriture automatique pour des décors sublimés?

    Combien de mots donnés en partage pour exprimer la poésie ressentie à les prononcer et les susciter sans aucune crainte de les voir effacés - détruits d'un geste compulsif,  et les faire mourir à jamais?

    Elle ne peut détruire les livres comme autant de mots qui sont ses liens à son existence. Chaque page tournée sont autant de rappels à des décors, des parfums, des regards d'un temps, rappels à l'esprit qui ont ponctué les moments de sa vie.

    Combien de livres brûlés sans rappels à des contextes douloureux?

    C'est dans d'autres décors qu'elle dressera sa partition littéraire pour d'autres symphonies qu'elle jouera en solitaire dans un partage ayant prise sur son nouveau réel.

    Elle confiera ses tonalités à ceux et celles qui l'entendront et lui trouveront un certain talent pour un déferlement musical et coloré suscité.