Jetés au monde, les mains ouvertes aux caprices des saisons, au temps tracé, ils accueillent les heures fécondes qui soufflent les promesses d’étoiles comme autant d’inspirations aux vertiges improvisés et éphémères.
Il aurait suffi d’un signe pour qu’ils esquissent un sourire sur leur visage, pour que la lumière ravive leur regard éteint pour qu’ils s’immobilisent au bord du vide en toute sérénité.
Il suffisait de peu pour qu’ils respirent, le cœur léger, les espérances au vent, les herbes fraîchement coupées pour qu’ils entrouvrent la porte close des à venir, pour qu’ils sillonnent les chemins des utopies…