Il suffisait d’un rien pour qu’ils percent le mystère de leur existence en toute sérénité et gonflent leurs poumons des jours à venir sans retenue, le cœur ouvert, la main tendue.
Il suffisait de peu pour qu’ils se couvrent d’un habit de lumière où glisse la violence silencieuse aux retentissements des désastres, le regard et l’esprit en éveil.
Il suffisait qu’ils passent, se surpassent, se croisent sans se débattre pour étouffer les cris pour enfanter le verbe sans rivaliser le silence des malentendus.
Ils se disaient un jour. Ils se disaient peut-être…..
Commentaires
Ils se disent encore et se tiennent debout sur l’écho couché devant eux.
Dans chaque amour naît une prison acceptée.
C'est vraiment un très beau texte qui exprime comme je le ressens : L'homme dans sa croisade, sa quête...
"Dans chaque amour naît une prison acceptée"
et pourtant :
"Il suffisait qu’ils passent, se surpassent"
Ce qui me réjouit le coeur, c'est que certains en sont capables..
Merci !
Ils se disent et vous dîtes. Merci