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Vent dans les voiles, vent qui dévoile.

vent dans les voiles.jpgIl y a des plaies béantes qui ne se referment pas révélant l'impuissance du temps sur le cœur meurtri- plaies qui en toute indécence s'exposent en seconde peau aux rayons du virtuel se soustrayant à l'immunité des mots.

Se vivre malgré les vibrations du souvenir qui troublent le regard, bafouant les tentations à la vie dans les renoncements paradoxaux où se répandent les sources d'un absolu desséché.

Se mourir de greloter d'un passé qui sommeille et attendre des promesses d'existence pour rompre la peur du vide dans des décors  à l'abri du néant.

Prendre le temps à pleine main, comme on cueille le fruit mûr avant qu'il ne tombe, comme autant d'espérances à savourer la minute en connivence avec l'aiguille.

Prendre le temps avant qu'il nous prenne dans le tourbillon  des aspirations, avant que le cœur ne s'éteigne avec les braises de ses errances.

Retenir les larmes comme on retient les mots qui sont autant de pierres à la résistance, autant d'armes pour des combats pacifiques à l'existence.

Trouver un mot tendu chez des compagnons d'écriture, compagnons de naufrage sur le radeau des lignes, regard tourné vers l'horizon des pages couvertes d'encre bleue sur fond d'espoir.

Prendre des rendez-vous illusoires avec le silence dans des voyages intérieurs à défaut de ceux pour atteindre des ailleurs.

Attendre que la vie fasse œuvre de panser les blessures en flirtant avec un temps sans aiguille ni cadran et entendre les invitations du vent dans les voiles des écrits, avant qu'ils me dévoilent.

Entendre la virgule qui veille sur les flots,  comme le phare subtil et discret,  point d'ancrage sur le réel.

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