Suffira –t-il de poser le beau sur cette feuille, sur ce silence
qui se confond
qui s’éternise
au loin comme une empreinte
dans ce désert englouti ?
Suffira –t-il de cueillir le sens
sur le dos des heures de chagrin,
sur cette obstination de vie froissée.
Elle se souvient des jours anciens
sans trace de fêlure où se chuchotaient
des chants d’innocence.
Suffira –t-il un soir d’orage pour faire taire son errance
et brûler ce passage
dans le regard lointain
sous la lumière opaque et voilée.
Il y a comme une page qui se déchire
Des regrets qui se réinventent
Des mots tissés sur des chimères
Des pas légers qui s’enracinent
Sur des marelles encore tracées
Commentaires
C'est beau ...
La potée lumineuse
Engendrait ses voisines
Au soleil de la pierre.