Tes exils sont des espaces rêvés sur les terres vierges de tes perceptions trompeuses et courtisées par les semblants de tes pertinences.
Tes murmures en éveil se diffusent en particules lumineuses dans tes obscurités comme autant d'artifices annonçant l'orage de tes sursauts étouffés.
Tes silences se ponctuent entre les parenthèses de tes mots en fuite poursuivis par les non-dits.
Mots qui flottent comme des oripeaux au gré du vent, au gré d'un temps révolu sur des lignes tendues.
Mots qui coulent en tâches informes sur un ciel encombré de tant d'arrogance à se bleuir des espoirs confondus.
Tes asiles sont des régions piétinées par des automates solitaires qui traînent leurs fardeaux de servilité hissés en toute indécence sur les étendards des renoncements.
Un jour....tu signeras l'amnésie volontaire...