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  • Amnésie volontaire

    Photo-Sony-Transfert-34-AOUT-2009 082.jpgTes  exils sont des espaces rêvés sur les terres vierges de tes perceptions trompeuses  et courtisées par les semblants de tes pertinences.

    Tes murmures en éveil  se diffusent en particules lumineuses dans tes obscurités  comme autant d'artifices annonçant l'orage de tes sursauts étouffés.

    Tes silences se ponctuent entre les parenthèses de tes  mots en fuite poursuivis par les non-dits.

    Mots qui  flottent  comme des oripeaux au gré du vent, au gré d'un temps révolu sur des lignes tendues.

    Mots qui coulent en tâches informes sur un ciel encombré de tant d'arrogance à se bleuir des espoirs confondus.

    Tes asiles sont des régions piétinées par des automates solitaires qui traînent leurs fardeaux de servilité hissés en toute indécence sur les étendards des renoncements.

    Un jour....tu signeras l'amnésie volontaire...

  • Tel est pris celui qui croyait prendre

    partition2.jpgTes mots cristallisent ses nébuleuses sous la plume de tes inspirations, preuve qu'ils ne cachent rien   et qu'ils s'exposent aux  voleurs de nostalgie, aux pilleurs d'épaves, dans un jeu de  vérité ou du mensonge, dans un  jeu de l'amour ou du hasard.

    Le chemin pris ne se rebrousse guère, ta voix se ponctue aux intuitions des pas sur la ligne de ta reconnaissance, dans les échos singuliers des émotions diffuses.

    C'est parce qu'ils ne cachent rien que tes épanchements s'accrochent à ses notes sur des partitions raturées  de tous malentendus à la dépendance.

  • Ses mots ne cachent rien

    les mots.jpgSes mots ne cachent rien

    Ils habillent, seulement, d'apparats de fêtes, les guenilles de ses déchirements qui flottent comme des cotillons sur les pistes de danse désertées

    Ses mots ne cachent rien, ils dévoilent seulement,  les prémices d'un sourire esquissé sur les grimaces tatouées

    Ses mots ne cachent rien, ils s'abreuvent seulement, d'un monde que le regard repu rature sur ses lignes de vie

    Ses mots ne cachent rien, ils se cousent seulement,  sur des oripeaux de misère dans l'illusion d'une  élégance revêtue

    Ses mots ne cachent rien, ils se révèlent seulement  dans l'obscurité des vérités confondues, pour des murmures entendus.

    Ses mots  ne cachent rien, ils protègent  seulement sa peau des verbes conjugués au passé.

     

     

     

     

  • Au gré du blog...

    DSC01634.JPGQuand son esprit se raisonnent les mots en écho se bouleversent aux tempes des incertitudes dans le miroir aux reflets de ses doutes que des regards fantômes scrutent jusqu'à la moindre lettre de ses défaillances, jusqu'au moindre accent ponctuant ses déchirures.

    Chacun, chacune aligne l'absence en de minuscules gouttes d'encre qui gonflent les rivières des désespérances à la face des anonymes de passage.

    Chacun, chacune  témoigne du poids de ses paniers d'existence dans les exils forcés où le verbe conjugue les cris de révolte, les  larmes de regret, les lignes des espérances.

    Quand l'esprit est en pause, les mots se regardent du coin de l'œil dans un défi aux impossibles à dire.

    Ils se jettent  comme on se jette à l'eau au risque d'un coup de vent qui les emportera, d'un coup de gomme qui les effacera, d'un coup de gueule qui les ironisera.

    Bloguons au gré du vent....

     

  • Ironie du sort

    dos à dos.jpgQuand tes mots s'impatientaient,  c'est sa main complice qui  se tendait aux silences pour caresser l'immédiat.

     Quand tes mots s'épuisaient,  c'est sa musique qui courtisait les tempos orchestrés

    Quand tes mots se révoltaient  c'est  sa ligne d'horizon qui se fendait  aux éveils dénudés.

    Quand tes mots s'agonisaient ce sont ses immédiats qui se moquaient de l'absence ponctuée.

    Elle  dévorait  le temps en toute insouciance, tu lui  murmurais l'instant de tes lucidités

    Tu creusais les béances de ses intimités, elle combattait les failles de tes insuffisances

    Quand ses mots se jouaient des aiguilles en fuite sur l'écran de ses clandestinités, ton verbe se bouleversait de ses impostures.

    Incident qui s'ironise  dans le « je te suis, tu me fuis  tu me suis, je te fuis »