Elle a déposé sa voix sur le papier depuis tant d'années et signé l’orage qui grondait sourdement pour conclure un temps des maux. Elle a balayé d’un coup de cœur les petits matins blêmes comme les nuits sans sommeil, les regards d’imposture qui se gravent désormais sous sa peau.
Nue sur le papier c’est la décence qui s’écrit dans la souvenance à la cécité des avants qui s’amassent d’heure en leurres au pied des utopies quand la raison fait triste mine et se regarde dans un miroir sans tain.
Défier encore la vie et maquiller l’erreur qui n’a d’humaine que la résistance plus forte que la douleur. Signer les ténèbres des beaux jours qui brandissent l’invisible, l’indicible qui s’affalent sur la toile effilochée.
Commentaires
l’invisible ... l’indicible
sont en nous d'une belle présence.
alors, gardons les bien au chaud
invisibles et indicibles
...au creux de la mémoire du silence pour juste un regard complice posé sur une petite pierre de lumière.
Bien à vous
Le titre de votre blog m'a vraiment attiré. Je le trouve superbe !
Et vos mots, comme ceux de Lilou, sèment la poésie (que j'aime) sur mon chemin...
Merci acouphène pour votre commentaire chaleureux et pour ce passage signalé sur le chemin des mots. Bien à vous
Virtuelle toujours sur notre chemin ...
ah oui autant d'autant en leurres ( très juste ) que l'on regrette parfois ... Mais la claire-voyance ...