Habiter le silence pour ne pas s'épuiser à reconstruire l'abandon sur les failles des chagrins provoqués.
Accrocher les mots sur des lignes à venir qui retiennent les signes d'autrefois comme autant de lignes de démarcation sur un chemin nébuleux où les chutes absorbent la parole des ombres et des révoltes.
Jeter en pâture les maux pour esquiver leur emprise sur les énigmes semées à cœur ouvert, à fond perdu.
Il est des histoires qui se réinventent de ne pas avoir été vécues, cultivées sur des champs fertiles d'émotions et de tourments gravées sur des sillons comme les cicatrices des vertiges enfantés
Commentaires
...des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril....
Une jolie ode aux vertus de l'expression sur le trauma...