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Prisonnière

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Les mots sont des gouttes d'encre qui se diffusent entre les lignes d'écriture  que les lèvres meurtries retiennent au fond de la gorge dans son incompétence à se dire, sans se trahir.

Les chagrins se déploient sur un clavier anonyme masquant  ce que le regard habite, ce que la parole infuse dans un décor virtuel, ce que la main caresse sur une peau marquée.

Le tragique s'installe où les mots se jettent, où le vide se déplore dans un tourbillon perpétuel  pour des rendez-vous incertains avec la raison convoquée.

L'énigme se dévoile comme une mise à nue indécente au gré des souffles  qui s'inventent dans les  inaboutis en écho.

Accepter les défaites, accepter les victoires de l'esprit et du cœur qui vacillent sur des constructions fragiles, comme sur les ruines des émotions incertaines et éphémères.

Poser les  pierres des certitudes, les cimenter d'incertitudes pour une construction  provisoire à l'équilibre dérisoire aux yeux du monde, aux yeux de soi, sans regret et sans amertume pour continuer à vivre, à dire "je t'aime".

Commentaires

  • J'aime beaucoup ton lieu rien qu'à toi
    et leurs parselles et leurs couloirs comme horizons ..
    Ton écriture est une géographie d'écume des mers fragmenté, éclaboussant la roche dur et sur au terme de cet instant là...

    Magnifique.merci

  • isabercée c'est un plaisir d'accueillir vos mots entremélés aux miens dans cet espace partagé.
    Bien à vous

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