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C'était avant, c'était hier.

« Toujours j’avancerai, navigant sur mes chemins au long court. Et me retournant parfois, je verrai cette voie que plus jamais je ne foulerai…

porte.jpgIl n’y a pas de chemin, on l’invente simplement en marchant. »

 Tout se poursuit, rien ne se recommence.

Plus qu’une errance, c’est une destinée qu’elle construit elle, la trop libre, trop aimante rien ne peut plus l’arrêter. Héritière de ses chagrins, de ses passions, elle a au cœur le doux souvenir et la tendre caresse.

C’est une partie d’elle même, un merveilleux secret.

Aucune lumière ne lui a brûlé ses ailes de papillon. Aucun filet ne l’a capturée. Et si le prix trop lourd a payer se nomme solitude, de l’amour elle partagera toujours celui ,indéfectible, d’une mère pour ses filles.

 

Elle frissonne. Gauchère, elle ne l’était  pas. Pas avec elle en tout cas.

Doux effets et  sensations intimes qui résultaient de l’interdit lui reviennent en mémoire. Corps fragiles offerts aux plaisirs de l’autre, mots rassurants qui lui donnaient des forces pour continuer à couvrir de caresses un corps qui la réclamait. Etreintes interrompues pour le plaisir de se revivre encore un peu.

C’était avant, c’était hier.

Un jour sera imagine-t-elle mais quel en sera-t-il ? 

Ses yeux sont remplis d’une étrange clarté et son regard se voile encore et toujours que pour mieux arrêter le temps. Pour se perdre dans des images fanées du lointain.

Sa force illusoire s’évanouit et fait naître son petit espace  d’innocence. Innocence portée par ses désirs qu’elle ne peut refouler et par un refrain plein de charme qu’elle a entendu aujourd’hui même chantée par une voix douce et féminine « une femme qui aime une femme ».

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