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Apollinaire à sa rescousse

apollinaire.jpgPour que je sache enfin celui là que je suis"

Apollinaire vient à sa rescousse tandis que du pouce elle fait tourner le mince fil d’or qui entoure son annulaire…L’envie d’écrire, toujours…

Et déjà elle regrette cette complicité qu’elle s’est acharné à effacer, à éviter...

Et déjà elle sent poindre ces chagrins qui reviennent, laborieux, remontant le fleuve d'une vie qui n'en finit pas de la pousser vers l'obscurité.

Vous ne savez donc pas cette joie que vous m'aviez mis au cœur ?

N'avez vous donc pas compris cette grande liberté que vous avez fait naître ?

Et tous ces mots choisis, offerts comme un présent délicat et rare ?

Et la force d'une étreinte furtive mais si douce ?

Et la puissance de cet abandon ?

Le charme de la poésie, l'échange de ces multiples sensations, le goût de la peau cette empreinte gardée comme un secret auquel on se ressource...

Elle écrit pour transformer les petits chagrins en bonheur... C'est tout ce qu'il lui reste...

Vivre les hasards, les  détours, les sourires enfin...Et peut-être, pense-t-elle, poursuivre son désir de provoquer les mots qu’elle lui suggère, telle une séductrice voluptueuse, ensorceleuse divine.

Vivre et ne pas lui donner de regrets, vivre et l’éloigner de l’obscurité. Vivre et lui offrir un petit espace de lumière, d’audace et d’insouciance. Vivre sans avoir à préciser les choses au risque de les voir disparaître. C’est ce qu’elle voudrait lui garantir avec toute la douceur qu’elle est capable de lui exprimer sans fougue ravageuse,  avec une certaine retenue. Et…. s’en aller. Partir dans un sommeil réparateur.

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