Elle s’éloignera du jour, emportée par le vent le temps d’estomper les traces de leurs pas qui ont marqué le sable chaud des féroces combats.
Elle atténuera leurs plaintes accrochées à leurs basques comme autant de trahisons sur la lame tranchante aux résidus de leurs souffles de vie.
Elle leur murmurera des promesses de mots à l’encre des audaces comme autant de gouttes d’éclat de lumière et d’apaisement sur la pierre restée intacte.
La nuit s’enroulera au creux de leurs reins pour de nouveaux décors où la parole s’exténue sur les défaites où le désert accueille le souvenir de la tendre caresse, la plume d'étoiles flottant au vent léger du silence infini.
Commentaires
L'Eternité.
Bel été à vous
Merci Maria et bel été à vous dans ce qu'il vous inspirera en pluie de mots....
Bien à vous
Et moi je m'envole sur les ailes de cet oiseau en récitant ton
beau texte à " ceux d'en bas " qui battent de l'aile dans leur
vie sans hauteur.
En osmose.
Renaud
Je me demande encore qui est-elle ?
Elle ne sait pas elle-même portée par la plume au gré du vent qui souffle un divin paradoxe (sourire) Bien à vous Yaris.