Les regrets s’écrivent ou se meurent sur une page vierge
Quand la plume figée s’enclave dans la torpeur
Quand elle vacille entre l’oubli qui saigne et le rappel au monde
Il faut se jeter dans le vide pour croiser, entre deux murmures, la caresse du vent,
le cortège des larmes sur le chemin des ombres.
Elle s’essaie au ballet des mots et rassemble quelques lettres déplumées
avant de trébucher dans l’œuvre du silence ennemi.
Une phrase cette déchirure volée au sourire du rêve pour des fiançailles avec la solitude et l’attente sur des ruines du monde .
Sait-on jamais ?
Un soir d’orage, un soir d’étoiles un soir d’oubli et l’écriture se donnera comme des promesses échouées sur du papier buvard.
*illustration Maria D