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  • Quand l'horizon penche (2)

    rien qu'eux.jpgLe temps. Combien de temps à attendre le temps ? 

    Un temps sans aiguille. Un temps sans écran où une partie d’elle-même s’est gravée indélébile, sur chaque pierre de cette nouvelle construction. 
     
    Chaque pierre  lui fait oublier ses armes dressées comme des cathédrales de papier. 
    Sa nouvelle arme c’est son amour porté, main nues offert en partage. 
     
    Jeu de dames sans échec sur un plateau d’ivoire où l’évidence refuse une quelconque stratégie. Comme un fou elle poursuit sa dame en diagonale et entend son invitation au voyage.
    Ce voyage vers son paradis blanc qui lui paraissait inaccessible ou  ne le  voyait-elle plus dans le regard de l'autre.
     
    (illustration de Maria D)
  • Quand l'horizon penche (1)

     

    arton1259.jpg

    La construction d’un château en Espagne tout près d'une  petite chapelle romane pourrait être le début de cette histoire tissée à quatre mains.

    L'observation fut longue lors d’une partie d’échecs qui allait durer... l'infini.

    Le silence, la distance; éléments de leur décor. 

    La partie s’avérait longue. 

    Une partie sans perdant ni gagnant. 

    C’est du moins ce qu'elles espéraient et ce qu’elles souhaitaient. 

    Partie d’échecs, jeu, combat, stratégie, autant de mots étrangers mais si présents en elles. 

    Rêver sans jouer, aimer sans rêver, vivre sans s’attacher. 

    Etre l’une en face de l’autre, droites,  sans ces armes trop longtemps affûtées, déposées à leurs pieds. 

    Seulement l’amour entre leurs mains nues.

    La parole. Elément de leur décor. La parole donnée, écoutée. Des paroles comme des promesses d’amour si longtemps attendues. Des envies d’y croire et de construire, enfin …

    Septembre 2002