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Tracer des chemins sur la mer...

images-2.jpegTout passe et tout demeure,


Notre vie est passer,


Passer et tracer des chemins


Des chemins sur la mer.



Je n’ai jamais cherché la gloire,


Ni voulu laisser, en la mémoire


Des hommes, ma chanson ;


J’aime les ambiances subtiles,


En apesanteur, légères


Comme bulles de savon.



J’aime les voir se teinter


De lumière et de couleur, voler


Sous le ciel bleu, trembler


Et, d’un coup, se briser…



Je n’ai jamais cherché la gloire…



Voyageur, ton chemin c’est la trace


De tes pas et rien plus ;


Passant, il n’y a pas de chemin,


On trace son chemin en marchant.



En marchant se trace le chemin


Et, le regard, se retournant,


Voit la route que jamais


On ne pourra à nouveau refaire.



Passant, il n’y pas de chemin


Seuls des reflets sur la mer…



Il y a quelque temps, en ce lieu


Où les bois se couvrent à présent


D’épines,


On entendit un poète crier


« Passant, il n’y a pas de chemin,


On trace son chemin en marchant… »



Pas à pas, vers après vers…



Le poète est mort loin de son foyer,


Le recouvre la poussière d’un pays


Voisin.


En s’éloignant, on le vit pleurer


« Passant, il n’y a pas de chemin,


On trace son chemin en marchant… »



Pas à pas, vers après vers...



Quand le chardonneret ne peut


Chanter,


Quand le poète devient pèlerin,


Quand à rien ne sert de prier,


« Passant, il n’y a pas de chemin


On trace son chemin en marchant… »



Pas à pas, vers après vers.



Antonio Machadoimages-1.jpeg

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