Ils avaient fière allure dans leur habit satin,
pour un ultime voyage,
pour un ultime pari,
détachés de tout.
Tout ce qui entravait leurs ailes
Tout ce qui les clouait à terre
Tout sur des images calcinées
et maintenant dispersé,
brûlé à la flamme des regrets.
Quelques gouttes d’or dans une eau claire
Quelques murmures fredonnés
Quelques prières pour faire chanter le temps,
un autre temps aux vapeurs d’apaisement
Quelques larmes de tendresse
et entendre conter les absences
aux espoirs triomphants.
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Détachées,
brûlées,
les absences.