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  • 2012

     

    bonne annee.jpgIls auront envie d’y croire encore sous la lumière blafarde « oublier au seuil du ressassement éternel, leurs désespérances » que pour mieux protéger le survenir des fragiles confiances 

     

    Ils auront envie de coucher les mots sur des lignes d’utopie de revêtir les jours nouveaux d’un peu de poésie pour fredonner

                                                                     BONNE ANNEE

     

  • Apprendre....

    DSC02327.JPGApprendre et désapprendre avant qu’ils ne puissent éteindre le feu des illusions, pour rêver d’autres printemps où frémissent les feuilles nouvelles.

    Disperser les bonheurs froissés et attendre devant la porte close l’écho des saisons chaudes aux parfums de surprises.

    Se poser peut-être sur un tapis de mousse au pied d’un arbre mort pour saisir ces petits riens, ces éclats de  lumière sur leur peau dénudée  qui en feront des hommes de mémoire à l’éveil.

     

  • Flottants...

    DSC00005.JPG

    Ils sont restés flottants, la pluie dehors, les  pleurs dedans.

    Mais où vont-ils, ce grand vide à leurs pieds, cette absence profonde où se creusent autant de jamais que de pourquoi et qui les accompagnent dans une course folle aux éclats d’existence.

    Quelle est cette soif à conquérir le temps à esquisser de nouveaux départs, quelle est cette peur aux imprévisibles combats ?

    Ils vont apprendre leur a-t-on dit.

    Apprendre que le vent fait éclore les inspirations des mendiants de douceurs, apprendre  que les  architectes d’espérances pourront un jour dessiner un monde d’aplomb ?

  • Ils ne se doutaient pas...

    musee d'art moderne 133.jpgIls se prenaient pour des poètes en survolant les voiles de brume, déposant sur les lignes, leurs émotions sans faux fuyants à la plume d’argent.

    Ils ne savaient  pas que l’éveil se dresserait à la couleur du sang et que les larmes creuseraient des sillons boueux.

    Ils chantonnaient des vers, tourbillonnaient pieds nus dans des danses joyeuses, le regard enguirlandé de songes, les cheveux emmêlés, les lèvres affriandées.

    Ils ne se doutaient pas qu’il faudrait se tenir à l’envers pour une course effrénée  les chevilles entravées, ballotés au rythme des défaillances.

    Ils avançaient confiants dès le lever du jour  propulsés au devant, le cœur rempli de chimères.

    Ils ne se doutaient pas de l’imposture entre l’ombre ou l’exil par delà l’infini désordre du monde.

  • Ils savaient pas encore...

    Femme2.jpgIls étreignaient le vide poussés par le souffle des heures bleues et déployaient leurs ailes aux rêves vacillants. 

    Ils traçaient la route dans la ferveur sauvage,  les emportant naïfs à la force de leurs  humanités jusqu’à la clarté révélée.

    Ils savaient pas  encore la dureté de certains hivers, la férocité des combats et la blessure profonde.

    Ils pensaient trouver l’or au creux des sourires des hommes au cœur des  sagesses  battant la douceur des espoirs satins.

    Ils pensaient trouver la main caressant la peau aux éclats de demain, les visages esquissés aux contours de l’amour...   

     

  • ils s'inventaient...

    images.jpgIls courtisaient le temps  sur des châteaux de cartes à s’inventer des paradis blancs loin des combats de sang.

    Ils construisaient l’ardeur à la croisée des routes sans ombre et sans vertige pour une poignée d’étoiles comme unique fortune.

    Ils suspendaient leur cœur au ravissement du vent et repartaient sereins à la tombée du jour.

    Ils s’inventaient un monde entre  le ciel et la terre où le jeu se dessine à la craie de l’enfance sans gagnant ni perdant.

  • Et pourtant...

    et pourtant.jpgEt pourtant ils avançaient toujours, ils poursuivaient cette route tracée aux traverses  de hasard,  en équilibre instable. Ils se disaient que leur choix n’en était pas vraiment un, que leur regard se perdrait dans un exil involontaire, exil à tout rompre, illusions et éveils dérisoires.

    A l’origine ils marquaient leurs empreintes  dans  la terre fertile des  émotions vives. Ils  traçaient leurs désirs   d’une écriture cursive  prometteuse des à venir.

    A l’origine ils ne craignaient pas le vent, l’orage qui grondait derrière leurs paupières ni la vague déferlant sur le rivage désert.

    Ils pataugeaient dans les mares de l’enfance, se fondaient aux gouttelettes d'insouciances irisées à la lumière du soleil.

    Les cris couvraient leur corps de mélodies joyeuses  n’entravant pas l’envol des oiseaux en partance.

  • Ils espéraient...encore

    mains ouvertes.jpgIls espéraient rompre le rythme des tourments qui  martèle l’esprit comme des  coups à la porte d’un ciel sans étoile.

     Ils croyaient supporter les rafales glaciales  infiltrant leur corps  dressé aux espoirs  enchanteurs.

    Ils pensaient  que les moments de  fêtes  s’improvisent à la  fenêtre  des survivances intactes, au  seuil des innocences  où les mains pleines s’ouvrent aux promesses et à l’ivresse féconde.

    Ils espéraient enfanter des saisons aux couleurs pastelles sur un drap blanc lavé des chagrins et des regrets...