Ils courtisaient le temps sur des châteaux de cartes à s’inventer des paradis blancs loin des combats de sang.
Ils construisaient l’ardeur à la croisée des routes sans ombre et sans vertige pour une poignée d’étoiles comme unique fortune.
Ils suspendaient leur cœur au ravissement du vent et repartaient sereins à la tombée du jour.
Ils s’inventaient un monde entre le ciel et la terre où le jeu se dessine à la craie de l’enfance sans gagnant ni perdant.
Commentaires
Aire de jeux en plein vent, que leur ferveur innocente détachait du temps.
et du sang.
Aire de jeux en plein vent
Que leur ferveur sauvage
Détachait du temps
Et du sang.