Et pourtant ils avançaient toujours, ils poursuivaient cette route tracée aux traverses de hasard, en équilibre instable. Ils se disaient que leur choix n’en était pas vraiment un, que leur regard se perdrait dans un exil involontaire, exil à tout rompre, illusions et éveils dérisoires.
A l’origine ils marquaient leurs empreintes dans la terre fertile des émotions vives. Ils traçaient leurs désirs d’une écriture cursive prometteuse des à venir.
A l’origine ils ne craignaient pas le vent, l’orage qui grondait derrière leurs paupières ni la vague déferlant sur le rivage désert.
Ils pataugeaient dans les mares de l’enfance, se fondaient aux gouttelettes d'insouciances irisées à la lumière du soleil.
Les cris couvraient leur corps de mélodies joyeuses n’entravant pas l’envol des oiseaux en partance.
Commentaires
Bel hymne à l'origine, chevillée au corps.
Merci Simone.
Bien à vous