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  • Ils espéraient....

    imagesCA3U9HVJ.jpgIls se disaient  nus et vides, exilés d’eux-mêmes : il faudrait partir, ne pas laisser s’exposer la mémoire où les évidences  se meurent  dans la quête  de rêves peuplés d’étoiles

    C’est une lumière crue et aveuglante qui s’est accrochée à leur regard  emprisonnant le mystère de leur existence dans une obscure clarté.

    Ils espéraient ce petit rien d’éclair qui rallongerait leur nuit, qui tendrait le fil au-dessus du vide où ils se tiennent en équilibre, tels des funambules sur leurs pieds d’espérance.

  • Ils se disaient...

    ils se disaient.jpgIl suffisait d’un rien pour  qu’ils percent le mystère de leur existence en toute sérénité et gonflent leurs poumons des jours à venir sans retenue, le cœur ouvert, la main tendue.

    Il suffisait de peu pour qu’ils se couvrent d’un habit de lumière où glisse la violence silencieuse aux retentissements des désastres, le regard et l’esprit en éveil. 

    Il suffisait qu’ils passent, se surpassent,  se croisent sans se débattre  pour étouffer les cris pour enfanter le verbe sans rivaliser le silence des malentendus.

    Ils se disaient un jour. Ils se disaient peut-être…..

  • Il suffisait...

    hooper 1.jpg 

    Jetés au monde, les mains ouvertes aux caprices des saisons, au temps tracé, ils accueillent les heures fécondes qui soufflent les promesses d’étoiles comme autant d’inspirations aux vertiges improvisés et éphémères.

    Il aurait suffi d’un signe pour qu’ils esquissent un sourire sur leur visage, pour que la lumière ravive leur regard éteint  pour qu’ils s’immobilisent au bord du vide en toute sérénité.

    Il suffisait de peu pour qu’ils respirent, le cœur léger, les espérances au vent, les herbes fraîchement coupées pour qu’ils  entrouvrent la porte close des à venir, pour qu’ils sillonnent les chemins des utopies…

  • .../...

     

    rêves.jpg

    Ne regarde  pas l’heure impassible et effrayante dont l’aiguille  se plante au cœur des blessures dévoilant  les cicatrices sur la cible des souvenirs  comme autant de points de suspension  sur une ligne imaginaire.

    N’écoute pas les rappels sur le cadran qui sont autant de trop tard,  chuchotés sans vergogne  quand  l’oubli tente sa revanche en s’accrochant à la mémoire du silence.