….Et la main trace
le chemin du silence entre deux rives, entre deux vies, mi-figue mi-raisin, mi-ombre mi-lumière.
…Et l’esprit vagabonde pour s’écrire de hasards, de rires et de larmes, de rêves enlacés aux chimères inavouées
…Et le regard se penche sur le lit des oublis, dans les draps blancs froissés aux plis des luttes vaines qui s’étouffent à la nuit
…Et la plainte grince au rythme du vent qui bouscule la girouette, suspendue au clocher d’une chapelle esquissée sur la page d’un cahier aux dessins raturés.
Commentaires
Quelle merveilleuse image que celle de ce clocher esquissé qui prend vie et son sous les mots.
encore un beau moment chez toi.
Et, ta main trace
plus que le silence.
Un carnet de notes
flotte au-dessus des rivages.
...comme de vieux oripeaux abandonnés au temps des illusions brûlantes..
Bien à vous B
"de rêves enlacés aux chimères inavouées"...n'est-ce pas l'ossature même de la poésie?
Ce poème est un cran au-dessus de ceux que vous avez écrit ;
il bouscule une suite de métaphores qui ne demandent pas d'efforts de compréhension... C'est comme si nous regardions un paysage à travers une vitre, sans la voir...
Sourire pour les métaphores suscitées sans effort et appréciées.
Bien à vous
Et la main trace le chemin fatal aux vents des hasards, dans le creux de vagues anciennes à jamais sacralisées.
Le chemin des hasards fatal ouvert au vent?
Et la main trace le cygne des révérences ...
Poétiquement
Les jeux de mots, les jeux de mains comme autant de signes à la langue témoin des partages...
Merci de votre présence.
bien à vous
BEAU !!!
merci Maria. Fidèle je lis régulièrement vos notes appréciées tout en restant discrète sur mon passage.
Bien à vous
Il y a longtemps que je n'étais pas venue ici, l'écriture a changé, il n'y a plus ce "elle" que je n'aime pas, ce "elle" qui est la désolidération, il y a un liant qui donne envie de lire