Et si les mots lui échappaient comme un rêve accroché aux étoiles, le temps d’une nuit prometteuse, le temps où se relit, au parfum d’existence, les quelques éclats de rire, éclats de vie, entassés dans un tiroir de poussières en points de suspension.
Et si les mots s’accrochaient au silence pour caresser les joies à fleur de peau, au creux des lignes sur la courbe des virgules marquant une légère pause de la voix, un arrêt sur le temps pour une infinie pudeur, une infinie douceur.
Et si les mots annonçaient un signe du printemps comme une promesse de nature à vaincre les tourments qui flottent au mat d’un radeau en partance, sur des eaux épurées des barbaries.
Et s’il ne lui restait que les mots comme ultime combat, comme ultime sourire déposé au pied de ses vulnérabilités comme une offrande à l’innocence pour enfanter le beau sous ses paupières closes.
Commentaires
Un accueil en mots au printemps...:)
Bourgeons ,fleurs ,bouquets de pensées ...
Je découvre votre univers .H
Il ne reste que l'écho. Et, la tentation.
La purge s'ouvre aux flots.
et aux buveurs d'encre en résonnance....
A vous