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Elle a froid...

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A l’ombre de ses combats, elle remonte le temps sur cette pendule sans âge qui a déserté les tic tac lancinants, pour des ici ou des ailleurs que les mots construisent dans la démesure d’un cœur fêlé.

 

Rester ou  fuir le sillage aux parfums des souvenirs, au relent des regrets  et en appeler la raison pour sécher les larmes obstinées à convoquer la mémoire qui a brodé sur sa peau les points de suture.

Habiller de pudeur ses pensées endeuillées pour épouser la lumière éphémère sur des lignes  de vie tracées  à la craie virtuelle.

Jeter le silence comme un drap de fortune pour occulter le sens  de ses émotions prisonnières flottant dans un ciel jadis étoilé juste avant l’orage.

Son présent se revêt d’un voile blanc qui dissimule sa nudité à l’air de ses absolus et de ses défaites.

Elle a froid de ses illusions malgré son costume de fête aux coutures des lucidités.

Commentaires

  • "pour épouser la lumière éphémère sur des lignes de vie tracées à la craie virtuelle."
    pour épouser la lumière constante et réchauffante des lignes de vies tracées à la croi, tiens, faudrait voir en creusant le lapsus, ce qu'il ferait suivre, tracées au marteau et au burin de lignes de jazz bien réelles, de soleil ou de poele à fioul bien réels. De baleines et de chevaux bien réels, de forêts scupltées au millénaire de la nature qui joue aux mains eds hommes qui tracent les vies de lumière ou de chagrin selon leur besoin ... toujours le choix de dire, ce qui te fait la lumière, ce qui te fait le chagrin, je te dis le japon, le yemen, bahrein et les camps de rétention ou je te dis les baleines qui traversent les océans avec leur progéniture, je te file la lumière ou je te file le noir, tant que le jazz réchauffera, tant que le soleil réchauffera, la réalité de toi réchauffera aussi, et l'amour réchauffera aussi, et les couleurs aussi...
    habiller de pudeur les pensées de deuil pour épouser toutes les pensées de vie bien réelle qui s'efface pas et on s'en fout des pensées de deuil.
    restent les baleines, c'est bien plus beau les baleines.

    j'aime pas ce que tu écris en général, parce que tu tapes jamais dans le moment où le soleil rentre dans la pièce par une fenêtre, une musique, un rire
    à quoi tu te réchauffes, toi ?
    dans tout ce que tu écris, la chaleur ne serait qu'une illusion, les couleurs aussi, en fait, et la vie aussi, dans tout ce que tu écris, le sourire est un masque, et le deuil et les désillusions et les échecs sont le réel, pourquoi y a jamais rien qui dit que simplement les deux cohabitent toujours, et qu'on a simplement le choix entre les moments.
    la trace qu'on laisse au monde, c la trace qu'on laisse en soi, sincèrement, je préfère laisser la trace en moi de ce qui fait chaud et lumière que de ce qui fait mal
    alors juste vivre la lumière, parce qu'elle est vraiment trop cool la contrebasse à coltrane, et on y pourra jamais rien, y a pas une désillusion ou un deuil qui enlève ça, elle est trop cool la basse à coltrane, et elle sont trop classes les baleines, et les forêts millénaires aussi... et sur une ligne virtuelle, éphémère inscrire à la craie une ligne de folie, juste un jazz...

    Argh, vive l'amour.
    bien à toi, virtuelle.
    est-ce que parfois tu ris ?
    je trouve ça dingue, moi les destins irrémédiablement liés à jamais.
    maintenant je vais aller dire à une bande de ptiots quils doivent sourire, et je vais aller leur dire sans leur mentir qu'ils doivent sourire, parce que vous verrez, si vous souriez, et que vous êtes patients, les nuages vont partir, après la pluie, le beau temps, souriez-vous en attendant...

    bonne journée à vous, virtuelle

  • Pourquoi flâner ici si cela ne vous procure que désagrément et sollicitude.Pour ma part le sourire a été déclenché à la mesure de votre note déposée à grand bruit sur une partition dont vous êtes l'heureux interprète pour faire danser les baleines et éviter les faux pas.
    Que votre musique continue à rythmer vos pas et ceux qui vous accompagnent petits et grands en harmonie avec vos lumières salutaires.

  • broderie et points de suture.

    j'aime cet habit de pudeur

    virtuel et éventuel

  • ....comme j'aime votre étoffe en mémoire de silence que je parcours en toute discretion et fidèlement.
    Bien à vous Maria pour ce clin de regard ici sans tapage.(sourire)

  • Il lit.
    Elle lit.
    Ils lisent et
    sont touchés
    Toc
    Besoin de dire
    Toc
    Besoin d'écrire
    Toc toc
    Il y a quelqu'un.
    Quelqu'un
    discret ou affiché,
    pour
    contre,
    ils témoignent
    du soleil éclairant les décombres
    de la lune mourant sur la rosée
    du trouvère dans les songes
    des émois laissés
    des et toi désolés

    Ils lisent.
    Ils interprètent
    et se lieront peut-être.
    (sourire)

  • Ici les mots se posent ou se déposent s'allient ou se délient au gré des inspirations en toute liberté, avec comme seule contrainte cellle de la langue qui s'accroche à une toile virtuelle en toute simplicité pour quelques regards furtifs appréciés.
    Bien à vous

  • "Elle" a froid de ses illusions? Je grelotte aussi. Ce petit texte me touche particulièrement, j'y lis tant de mes propres maux.

    Bien à vous.

  • La désillusion, n’est-ce pas lorsque le réel et le rêve n’arrivent pas à se malaxer ensemble ?
    Jette le silence… il revient toujours trop chargé.
    Bien à toi virtu.

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