Le laisser prise, le laisser faire sur la pointe de ses pas se sont figés au sol des serments de paille brûlés à la flamme des désenchantements.
Le laisser aller, désormais, sommeille sur le lit des inspirations arrachées à la nuit.
Elle a abandonné depuis longtemps le cadran des illusions où l’aiguille des tourments ponctue en écho, la pâle lueur des heures à venir.
Ses mots ensevelis demeurent accrochés à des étoiles de poussière qu’une mémoire défaillante couvre d’émotions rendues au temps.
Elle a cessé de croire que la mort offre du talent aux mains qui se sont unies, aux cœurs qui se sont murmurés les frissons d’existence pour reconstruire la vie.
Elle n’est plus sûre que les mots délivrent la seconde des souffles retenus, la minute des sourires décrochés à la voix sans écho.
Ne se jettent-ils pas comme autant de cendres dispersées sur la feuille blanche des souvenirs sur des lignes raturées?
Commentaires
Ratures et cendres
sur la feuille du temps
merci pour vos mots